L’angoisse d’une défaite à la prochaine élection régionale de décembre 2015, fait perdre son sang froid au président de la Région #Guadeloupe. Non content d’avoir emprunté 100 millions d’euros, dont nous paierons bientôt l’addition, pour « arroser » les municipalités amies dans cette période électorale, Victorin #LUREL se croit obligé de falsifier la vérité sur la question des carburants.
Ainsi, a-t- il a cru bon de réagir le mercredi 18 mars 2015 sur les ondes de RCI à l’intervention du Président du #CIPPA, pour dire que si le gazole coûtait 12 centimes de plus en Guadeloupe, c’était à cause du transport. Cela est faux! Nous réaffirmons que cette différence provient d’une plus forte taxation en Guadeloupe. Nous tenons à la disposition de la population les conclusions de l’observatoire des prix en date du 28 novembre 2014.
Ces conclusions disent clairement que le prix à la pompe est composé de :
Prix de sortie #SARA
Taxes locales
Marges de distribution
Nulle part il n’est question du prix du transport qui est mutualisé.
Le même document de l’observatoire des prix, dont le président est un magistrat, montre que la taxation est nettement plus élevée en Guadeloupe qu’en #Martinique. En effet la Taxe Sur les Carburants (TSC) est de 28, 090 euros par hl en Guadeloupe contre 22, 120 euros par hl en Martinique, soit environ 6 centimes pour un litre.
Si on ajoute à cela :
un octroi de mer à 5% en Guadeloupe, contre 0% en #Martinique.
un octroi de mer régional en Guadeloupe à 2,5% contre 1.5%, en Martinique.
Un enfant du cours élémentaire, pourrait aisément trouver la cause et la différence du prix entre la Guadeloupe et la Martinique.
Monsieur Lurel trompe les Guadeloupéens en faisant croire que la différence des 12 centimes, en faveur de la Martinique, est due au transport. Il essaie, en même temps, de discréditer le président du CIPPA, qui s’est toujours battu pour une fiscalité juste, transparente et démocratique.
Le CIPPA sera un adversaire implacable de tous ceux qui profitent de leurs pouvoirs pour abuser un peuple qui souffre, peuple dont plus de 20% des habitants vivent au-
dessous du seuil de pauvreté. Nous préférons quant à nous, améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes en menant le combat contre la vie chère, plutôt que de donner 100 euros, avec l’argent du contribuable, aux plus défavorisés pour acheter leurs voix, en cette année électorale.
Le Président du CIPPA
Alain PLAISIR