Misié Serge Letchimy chè, alias Tèt Boskaf #retraiteillegale, devait être un bien mauvais élève à l’école coloniale !
Dans un courrier surréaliste adressé au personnel de la Collectivité Territoriale de Martinique et intitulé en objet
« Intégration du créole et bannissement des termes à connotation coloniale
dans les courriers administratifs » , le PCE ordonne à son administration, au coeur de la démocratie participative boskafienne …de « supprimer toute terminologie à connotation coloniale de notre communication écrite. Cette initiative est cruciale pour purger notre langage des vestiges d’un passé douloureux et pour promouvoir une expression qui respecte notre dignité et notre intégrité historique. «
Celui qui se dit, quand ça l’arrange, héritier de Césaire, n’est peut-être pas au courant de la célèbre phrase du poète-politique qui disait : « J’ai plié la langue française à mon vouloir-dire. » (Aimé Césaire)
Bref ! Tèt Boskaf trop con pour inventer quoique ce soit ?
Eh bien on va lui apprendre quand même que le créole est bien une langue coloniale, avec la même condescendance qu’il a employé vis-à-vis du procureur qui l’interrogeait ( en français) lors de son audition du 06 mai 2024 : « le créole est la respiration du dominé tout en étant la propriété du Maître … Le piège et la trappe du retour au créole se referment sur celui-là même qui croit qu’en le parlant, il se libérera de l’oppression du colonialisme » Antropologie à la Martinique –Francis Affergan–
Une fois de plus Tèt Boskaf nous prouve que ses agitations divaguantes sont loin des préoccupations quotidiennes du Martiniquais dont il s’éloigne de plus en plus par toutes sortes de hochets carnavalesques …
Mais non boug mwen (en créole dans le texte ) occupe toi du chômage qui gangrène notre jeunesse, de la drogue qui rentre en containers, de la transformation des logements abandonnés en logements accueillants au lieu de HLM déshumanisants, de la diversification de notre agriculture, de la formation et de pauvreté grandissante … et tu sais bien de quoi je parle toi qui a si peur du manque #retraiteillegale
Et puis … on attend avec impatience le jour tout proche, où tu devras répondre aux juges du côté de la place de Clichy … chiche ke boug mwen ké fè’y an Kréyol ?