L’annonce des résultats préliminaires du scrutin, le 7 décembre 2010, avait provoqué d’importants troubles à travers le pays et au moins 4 personnes avaient été tuées.
Ils donnaient Mirlande Manigat en tête de la présidentielle avec 31,37 %, suivie du candidat du pouvoir Jude Celestin (22,48%) et Michel Martelly (21,84%).
Rejetés par divers secteurs, ces résultats ont été l’objet d’évaluation par une mission de l’OEA, sur demande du président René Préval, et l’organisation hémisphérique a préconisé la mise à l’écart de Celestin.
Fanmi Lavalas : la publication des résultats définitifs constitue une continuation de la crise.
La dirigeante du parti « Fanmi Lavalas », Maryse Narcisse, porte-parole de l’ex président Jean Bertrand Aristide, a qualifié de « mascarade » les élections du 28 novembre dernier et affirmé que la publication des résultats définitifs de ce scrutin s’inscrivait dans la continuité de la crise et ne permettra pas au pays d’avancer.
Mirlande Manigat du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), et Michel Martelly de la plateforme Repons Peyizan (Réponse Paysanne) disputeront le second tour des élections présidentielles du 20 mars prochain, selon les résultats définitifs proclamés le 3 février par le Conseil Électoral Provisoire (CEP).
Le CEP a écarté le candidat du parti Inite, au pouvoir, Jude Celestin, qui est considéré comme le dauphin du président René Préval.
Pour mémoire, le CEP n’avait pas habilité le parti Fanmi Lavalass à participer au processus électoral actuel, une décision que les partisans de cette organisation politique ne parviennent pas à digérer.
Législatives : Importante avance de INITE (le parti au pouvoir)
Les résultats définitifs des élections qui ont été proclamés le 3 février par le CEP montrent que le parti présidentiel Inite obtient une large avance au niveau législatif.
On peut craindre que le prochain président ne dispose pas d’une majorité ferme et stable.
Pression maintenue en faveur d’un passeport diplomatique pour l’ancien président Aristide
Les partisans de Jean Bertrand Aristide réclament un passeport diplomatique pour leur leader afin qu’il puisse revenir en Haïti.
« Nous espérons que le passeport sera délivré dans le plus bref délai et que le président Aristide sera là avant le 7 février » a fait savoir Maryse Narcisse, porte-parole de l’ancien chef d’État.
Pourtant, selon un communiqué du Ministère de l’Intérieur « un passeport périmé ne constitue pas un obstacle au retour d’un citoyen haïtien dans son pays natal ».
Avec AlterPresse