Quels sont les points communs entre le #chikungunya et le #Ceregmia ?
J’ai récemment posé cette question à une connaissance. D’abord perturbée par cette interrogation bizarre. Elle tenta une réponse … »Tous les deux commencent par C et se terminent par A ». Ce n’était pas faux. Mieux c’était vrai. Me voyant opiner du chef, elle enchaîna « …ce sont deux épidémies apparues en décembre dernier en Martinique qui durent, qui durent ». Et là, elle était vraiment dans le vrai.
Eh oui, malgré moult campagnes de prévention, de sensibilisation d’un part et l’appellation choisie par le Procureur de la République, à savoir, « escroquerie et détournements de fonds en bande organisée » d’autre part, les deux fléaux semblent être durablement en mode never end story. Pourtant, concernant le #ceregmia, tout le monde est au courant.
Tout le monde sait.
Les mails se libèrent se mêlent se lisent, et diffusent des faits qui enrichissent ce visqueux migan latjé kochon qui s’enlise.
Aussi on découvre les coulisses d’un système étonnant où par exemple l’emploi fictif nourrit l’affectif.
Eh oui, on s’embauche grassement entre copains pour services rendus et quand un des membres de la bande organisée est en difficulté, d’autres membres volent à son secours.
Ça peut se comprendre. Mieux c’est humain. Hum hum.
En attendant, une université, un outil dit utile est au cœur de ce trouble exquis. sur les réseaux sociaux, terrain de jeu de la parole et du « on m’a dit que », l’angoisse pâle et incapable de ceux et celles qui angoissent est palpable. Et le temps qui passe ne tardera pas à pousser à la faute les fautifs qui déjà s’arrachent les cheveux.
Une seule chose est sûre le #ceregmia et ses zones d’ombre occupent les esprits et la mémoire vive collective.
Et ça…au sein de l’appareil judiciaire on peut faire le choix de l’oublier mais on ne peut l’ignorer.