Enfin, ces salariés ne sont pas pris en compte dans l’effectif, diminuant d’ailleurs ainsi la possibilité, pour le reste du personnel, d’avoir des délégués élus. Quant aux CAE-CUI, dispositif parallèle qui concerne le secteur non marchand, il semblerait que l’État diminue leur financement alors même que l’utilité sociale effectuée par ces personnels en outre-mer devrait inciter à transformer en emplois durables ces contrats précaires. Il lui est donc demandé s’il n’estime pas nécessaire de procéder à une évaluation de ces dispositifs. Il s’agit notamment de s’assurer que ceux-ci ne se substituent pas outre-mer aux contrats de travail de type CDD ou CDI (contrat à durée déterminée ou indéterminée). Par ailleurs, ne faudrait-il pas envisager, en contrepartie de l’aide de l’État, de rendre obligatoire l’insertion, dans les conventions conclues entre l’employeur, l’employé et Pôle emploi, de dispositions sur l’accompagnement et la formation ? Cela permettrait de faciliter ainsi l’accès à un emploi pérenne, ce qui est la vocation de ces dispositifs.