Qui a intérêt à ce que le préfet de Martinique décide d’un couvre-feu dans cette partie de Fort-de-France ?
Qui a intérêt à diffuser ces tracts nauséabonds entachant la réputation des leaders du mouvement ?
Pensez-vous que les richissimes capitalistes tropicaux ont peur de quelque chose ? Qu’ils sont assis là les bras croisés ? Qu’ils n’ont pas de plans, de stratégie ?
Depuis le début des manifestations des tracts, des flyers, des notes vocales ont circulé sur les réseaux sociaux dénigrant le mouvement, mais depuis hier, Facebook et WhatsApp sont littéralement inondés de notes vocales, de caricatures, de tracts, portant des contenus non vérifiables mais qui tous visent à discréditer le leader du mouvement contre « la vie chère », cette vie artificiellement maintenue chère et qui étrangle la majorité de la population.
Si ce mouvement est juste, c’est parce que la vie n’est pas chère naturellement et ce n’est pas, une fatalité non plus.
Même si on nous rabâche depuis la nuit des temps que c’est la faute de « l’éloignement ». Nous nous en doutions, mais depuis les travaux du Député Hajjar, dans la précédente mandature, nous savons que la vie est chère parce que des rapaces ont organisé des systèmes pour s’enrichir sur le dos de la population.
L’organisation de ce système sophistiqué de captation n’a été possible qu’avec la complicité de l’Etat et perdure grâce à sa complaisance.
Alors, quelqu’un croit-il vraiment que ceux qui ont des relais à Bruxelles, à Strasbourg, pour l’Europe, dans les ministères à Paris, qui ont mis en place une organisation faisant appel à une ingénierie de haut niveau qui leur permet de s’enrichir grassement et sans honte depuis des décennies, vont lâcher quelque chose durablement ?
Quelqu’un parmi toutes les sommités qui participent aux réunions à la Préfecture croit-il que les profiteurs vont être d’accord pour arrêter de faire les profits extraordinaires qu’ils font depuis tellement longtemps ?
Parce que, en vrai, ce qui est inacceptable, ce sont ces mécanismes parfaitement maitrisés par les capitalistes qui ARTIFICIELLEMENT nous rendent la vie chère. Et, ça doit cesser. Maintenant et pour toujours.
Ce qui est extravagant pour beaucoup, c’est que ce soit cet homme là qui ose se mettre debout, vertical, et dire non.
Cet homme, avec un passé qu’il ne renie pas, a rapproché d’autres personnes pour qui ce scandale a assez duré et ils sont passés à l’action avec courage et détermination. Bousculant des habitudes, mettant à nu le scandale, ils gênent. Ils gênent principalement ceux qu’ils dénoncent, mais aussi ceux qui n’ont pas fait depuis les grandes grèves de 2009. Elus, intellectuels engagés, syndicalistes.
Alors, aujourd’hui tout est mis en œuvre pour dénigrer M. Petitot, le R, et salir le mouvement RPPRAC à travers les réseaux sociaux et le vandalisme nocturne.
Vraiment, beaucoup s’interrogent. Et si, comme ils ont su si bien organiser l’économie du pays pour qu’eux seuls en profitent, ils avaient mis en œuvre cette démolition sur les réseaux sociaux, dans la presse, leurs « petites mains » déversant cette floppée de merde insane qu’on voit circuler anonymement.
Personne ne peut contrôler des voyous qui cassent en marge d’une manifestation ou durant la nuit, profitant de l’aubaine. Même s’ils essaient d’habiller leurs saccages d’une légitimité anti-vie chère, en balbutiant, sans trop en comprendre le sens, quelques mots entendus à la va vite à la télé, nul n’est dupe. Ils ne sont pas dans le mouvement. Ils ne sont pas le mouvement. Mais, ces désordres sont mis sur le compte du mouvement pour contribuer à le décrédibiliser.
On en revient à la question du titre : Qui en profite ?
Et comme dit le tract du RPPRAC : « Nos revendications restent inchangées : des négociations publiques et un alignement des prix avec ceux de l’Hexagone«