On se souvient de la litanie des noms des 7 hauts fonctionnaires égrenés comme dans un avis d’obsèques par la jako de la Collectivité Territoriale de Martinique, il y a quelques semaines, pour annoncer la fin de leur détachement sur la fonction de Directeurs Généraux Adjoints au 31 janvier.
Le DGS et son adjoint avaient échappé à la méthode pour le moins discutable en tout cas méchante, puisqu’ils étaient partis, sans rien demander à personne, dans les jours qui avaient suivi l’arrivée de la fine équipe élue.
Dans quelques jours donc, le Président du Conseil Exécutif va nommer les nouveaux DGA qui prendront leur fonction le 1er février 2022. Une question hante les couloirs de Plateau Roy : combien de ceux qui sont là seront-ils repris ? Avec sa subsidiaire : qui seront les nouveaux DGA ?
Des personnes bien informées ou des mauvaises langues, sé silon, disent que le roi du zanzolaj, déjà DGA sous les ordres de Letchimy lors de la dernière mandature de la Région, puis DGA sous Marie-Jeanne a ses chances. On verra.
Depuis ces fameux avis d’obsèques, un DGS, sous-préfet ou tout comme, a pris ses fonctions. Puis un premier DGA a été recruté. Celui des Finances. Rien que ça. On y reviendra, mais de Guyane nous sont parvenus des bruits de casseroles assez tintinnabulant au sujet de ce haut fonctionnaire également venu des services de l’Etat.
Et puis, vu la proximité tjèkoko presque By Low Law entretenue par Serge Letchimy avec Valérie Pécresse, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, ce ne serait pas étonnant de voir débarquer à Cluny un ou deux martiniquais, genre négropolitains, débauchés de la région Île-de-France venir apporter leur haut savoir aux petits fonctionnaires martiniquais.
On verra d’ici quelques jours si Serge Letchimy, le président seulement du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, celui qui se rêve en président de la Martinique, continuera à déconsidérer les fonctionnaires territoriaux locaux au profit de fonctionnaires venus des services de l’Etat ou de France comme si la fonction publique territoriale martiniquaise n’avait pas le niveau pour fournir des hauts fonctionnaires pour diriger l’administration de la CTM.
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