Pour la SDJ, la journaliste, qui est « profondément choquée », « a pris la bonne décision: pour ne pas envenimer les choses, elle n’a pas répondu et a malgré tout tenté de faire son travail ». « Nous ne sommes pas encore saisis de cette affaire, mais si nous le sommes, nous diligenterons une enquête et nous en tirerons toutes les conséquences », a indiqué ce jeudi la préfecture de police de Paris (PP), contactée par l’AFP.
« Elle a fait son métier, elle n’a pas cherché à envenimer les choses, a assuré de son côté à l’AFP Catherine Nayl, directrice de l’information de TF1. Elle a appelé son chef de service qui a débloqué la situation, et elle a ensuite pu faire normalement son travail ». « Ces propos nous touchent et sont plus que regrettables, à l’encontre de notre journaliste, ainsi que pour l’ensemble de la chaîne, a continué la patronne de l’info. Cela fait des années que nous sommes engagés dans une politique très active de représentativité de la diversité dans l’ensemble du groupe ». « Mais ce sont les propos d’une personne, ce n’est pas la police nationale qui a parlé à Florice. Il ne faut pas faire d’amalgame », a-t-elle ajouté, assurant qu’elle allait « adresser une lettre au préfet de police ».
Selon Catherine Nayl, la journaliste n’a pas encore décidé si elle allait ou non donner de suite judiciaire: « Elle m’a dit qu’elle voulait réfléchir ». La SDJ, qui se dit émue et indignée, souligne par ailleurs qu’elle avait déjà « alerté le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux en octobre 2010 suite au +matraquage+ par un policier d’un preneur de son » de la chaîne lors d’une manifestation.
Source AFP