Bondamanjak

Rance-Antilles, profiteur de malheurs.

Il y a quelques mois, un journaliste du journal local écrivait Maïti Sparrow, pour désigner le célèbre Mighty Sparrow, le roi incontesté du Calypso trinidadien. La faute était déjà grave. Comment avait elle pu être possible, quand on peut les voir tous les jours affûter leur museau pour nous susurrer « la Caraïbe », le titre à la mode. Pas sûr qu'ils auraient flingués ainsi le nom d'une vedette du top 50. Ce matin, on peut lire que "Jojo Depse?." Stop. Halte-là. C?est trop. Pauvre Jojo Debs. Feu Jojo. Pourtant producteur de musique connu et même célèbre en Martinique comme son frère Henri en Guadeloupe. Si certains journalistes sont ignares que dire de leur rédacteur en chef ? Y a-t-il une âme dans ce canard boiteux de suceur de cercueil ? Y a-t-il une autorité morale qui garantirait une éthique, une ligne éditoriale, une propreté. On peut en douter. Et Rance-Antilles en rajoute une couche ce matin titrant à nouveau sur le drame de Sandra. Depuis le lendemain de l'horrible 13 juin, pas une « une » sans la photo ou le rappel de l'affaire. Profiteur et récupérateur, ça fait vendre un peu plus tous les jours.

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