Rebondissement dans l’affaire des archives de l’Université des Antilles en #Martinique. Scandale et magouilles. Enfin la justice est en route.
Tout commence le 18 décembre 2011, lorsqu’une convention de partenariat est signée entre Pascal #Saffache président de l’Université Des Antilles et de la Guyane et le président de la Région Martinique Serge #Letchimy.
Cette convention prévoyait « le stockage des archives du Conseil régional » en échange d’une contrepartie financière de 110 000 euros pour une occupation de 10 mois soit 10 000 euros par mois : jackpot !
La convention devait donc arriver à échéance en 2012 et ne durer que le temps de la finalisation de la construction d’un bâtiment des archives régionales , supposément en voie d’achèvement . Or un constat d’huissier de …2014 mentionnait que les archives se trouvaient dans le vide sanitaire de la bibliothèque de l’université ce qui engendrait , par ailleurs, des risques importants sur le plan sécuritaire et sanitaire.
300 mètres cubes d’archives de la Région Martinique étaient donc stockés dans de mauvaises conditions au sein de la bibliothèque universitaire et avaient été…il faut le dire…abandonnés comme de la vulgaire paperasse.
D’un point de vue légal, il est possible pour un détenteur d’archives publiques de les externaliser.
Mais, et c’est là que le bât blesse et c’est là que les athéniens risquent de s’atteindre. Rien n’a été respecté comme prévu.
Pour commencer le signataire du contrat est l’UAG-CEREGMIA qui n’est pas une entité à part entière.
Cela signifie qu’elle n’a pas la personnalité morale puisque le CEREGMIA n’est que le le laboratoire de l’Université.
Et ça les différents impliqués dans cette affaire le savaient.
Deuxio, il y aurait dû avoir une déclaration préalable auprès de l’administration des archives comportant le contexte, les obligations, la durée prévisionnelle, la liste, les volumes, le nombre de documents déposés…
Cela a t-il été fait ? Que nenni.
Hélas, trois fois hélas,
une fois pour le président de la Région Monsieur Serge letchimy,
une fois pour le président de l’UAG Monsieur Pascal Saffache et…
une fois pour le président du CEREGMIA Monsieur Fred Célimène.
Oh mon Dieu, oh my God, oh ma Diana, oh Djee Zeus.
Ce qui est étonnant c’est le silence, l’omerta autour de ce dossier. Jamais personne ne s’est interrogé sur les suites données à cette plainte.
Or en exclusivité mondiale nous avons le plaisir de vous informer que les responsables de ce sinistre sinistre ont été mis en examen.
À ce jour, trois personnes ont été mis en examen depuis juin/juillet 2017 pour recel de bien provenant d’un délit , peine 5 ans d’emprisonnement .
Pour complicité de recel de bien provenant d’un délit, toujours ( ans d’emprisonnement.
Chose bizarre autant qu’étrange, le commanditaire de l’opération, le président de la Région, Serge #Letchimy n’a été présenté que comme témoin assisté. Bigre.
Contre les réquisitions du Procureur de la République de Fort-de-France.
Va-t-il y échapper ?
Oui/Non telle est la question.
La tourmente judiciaire est effective. Des avocats, Rioual-Rosier,Hauteville, tentent de rassurer des impliqués pas du tout rassurés par la tournure que prend l’affaire…
Surtout que ce dossier brûlant est suivie de près par le Quai d’Orsay puisqu’un État étranger, Monaco pour ne pas le citer, aurait confié au CEREGMIA des documents à archiver d’une très grande importance historique d’une valeur inestimable et que ceux-ci auraient été endommagés et d’autres disparus…
De tous les dossiers impliquant des responsables du CEREGMIA, ce dernier est peut-être celui qui prouve, ad nauseam, le cynisme , le mépris, l’arrogance de ces petits chefs aux petits pieds qui se sont remplis les poches avec l’argent public et qu’ils n’ont comme moyen de défense : « pas vu pas pris pas pris…son »
Affaire explosive. A suivre.