Des centaines de millions d’Africains, des dizaines de millions d’habitants d’Amérique latine connaîtront des pénuries d’eau dans moins de 20 ans. D’ici 2050, plus d’un milliard de personnes en Asie pourraient se trouver dans la même situation. Et d’ici 2080, ces pénuries risquent de menacer entre 1,1 milliard et 3,2 milliards de gens, en fonction des niveaux de gaz à effet de serre.
La mortalité liée au réchauffement, entre diarrhées et malnutrition, devrait grimper d’ici 2030, avec l’augmentation des cas de paludisme ou de dengue.
En Europe, les petits glaciers disparaîtront, les grands auront considérablement réduit d’ici 2050. Et la moitié des espèces végétales d’Europe pourraient être vulnérables, en danger, ou tout bonnement disparues d’ici 2100.
D’ici à 2080, entre 200 et 600 millions de personnes pourraient souffrir de la faim, et 100 millions d’autres pourraient être victimes d’inondations chaque année en raison de la montée du niveau des océans.
Les continents frappés le plus durement seraient sans doute l’Afrique et l’Asie, ainsi que les îles et les pôles. L’Amérique du Nord, l’Europe et l’Australie seraient les plus épargnés.
Mais partout, "les styles de vie seront susceptibles de changer à cause du changement climatique", prédit le projet. Nombre de ces effets pourront être évités si le monde ralentit ses émissions de CO2 : "la plupart des impacts majeurs sur le bien-être humain pourraient être évités, mais certaines conséquences majeures sur les écosystèmes sont susceptibles d’avoir lieu".