Eh oui, tout n'est pas simple quand on ne veut pas faire compliqué. Au rectorat de la Martinique l'adage fera date…Pour mieux comprendre l'affaire des 18 élèves enseignants de la liste complémentaire, rien ne veut un bon mail sortant en live et sans retouche des tuyaux de notre réseau d'information. ..
Gilles,
Il est très important pour nos jeunes (dans leur intérêt et ceux des promotions à venir) de ne pas trop crier au scandale pour l'affaire des postes au rectorat, d'abord parce qu'ils sont en liste complémentaire et
qu'ils risquent d'hypothéquer leur recrutement. Comme je te l'ai expliqué il y a eu négociation avec le ministère pour embaucher le plus de locaux possible avec autorisation d'une liste complémentaire allant de 5 à 20 en fonction des résultats aux concours. La rectrice est allée aussi loin qu'elle a pu : 18.
Un des personnels du rectorat, ignorant l'accord passé avec le ministère a signé la liste des entrants issus du mouvement national, rendant de fait impossible l'accord.
La Rectrice fait tout son possible pour pallier cette situation difficile pour tous (elle ne peut pas refuser des jeunes légitimement admis au concours et les renvoyer sur le continent) : elle agit donc sur le volontariat pour la Guyane (où il y a de nombreux postes) ; les départs progressifs en retraite … Mais c'est difficile de contenter tout le monde et tout de suite.
Elle espère renouveler cette "discrimination positive" ou préférence locale (compte tenu de l'importance de la langue et de la culture spécifiques) si la solution se règle sans que le gouvernement ne soit
conspué dans cette affaire puisqu'il avait accepté de jouer le jeu.
Elle assume cette erreur de ses services mais elle sera vigilante à l'avenir.
C'est tout ce que je peux te dire.