Elle a rappelé ces referendums, annoncés par le Président de la République, était « une demande de nos collectivités » de Martinique et de Guyane.
Pour elle « Le problème, c’est qu’elles ont perdu de vue la réalité et qu’elles se sont enfermées dans un débat juridique ». Elle a estimé qu’il aurait fallu auparavant définir un projet politique et économique.
De son côté, Serge Letchimy (Parti progressiste martiniquais), député-maire de Fort-de-France, a affirmé qu’il voterait non le 17 janvier et oui le 24 janvier.
« Nous voterons non pour le 74, tel que rédigé, mais oui à la collectivité unique le 24 janvier en considérant que c’est un point de départ », a-t-il dit.
M. Letchimy a réclamé pour l’avenir « une pleine autonomie et non une autonomie à la carte » pour son département.
Il a souligné que les électeurs ne savaient pas sur quoi ils allaient voter le 17 janvier.
Par ailleurs, Mme Taubira a défendu la pétition de son mouvement politique, le Walwari, demandant « que les Guyanais résidant en métropole, dans l’Union européenne et à l’étranger puissent participer » aux deux consultations.
sources AFP eb/bw