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REFLEXIONS SUR LE « RÊVE » GUADELOUPEEN !

Ce qui se passe aujourd’hui dans notre Pays de Guadeloupe n’est que la résultante de la faillite des politiques publiques jusque-là menées, calquées sur des modèles extérieurs et en complète inadéquation avec les réalités historiques, géographiques, sociologiques, culturelles… Pour les avoir ignorées, le pays se trouve aujourd’hui confronté à une situation désastreuse dont  nous ne mesurons pas l’ampleur. 

     Pour mieux les appréhender,  quelques réflexions s’imposent. 

     La Guadeloupe est sous pression depuis vingt ans. De l’amélioration du niveau social qui s’imposait dans les années soixante, on est passé à un autre extrême, cette pseudo modernité d’aujourd’hui, sans se soucier du mal qui se répandait autour.

     A-t-on seulement pris le temps de s’interroger sur ce qu’il convenait réellement de proposer ou mieux d’interroger les intéressés sur ce qui leur convenait ?  

     Cette perte de temps supposée de la part d’une élite au pouvoir, sans vision sur l’avenir et obnubilée par le modèle dominant révèle aujourd’hui la profondeur du gouffre qui sépare les attentes du peuple du modèle qui lui est proposé.

     On a pensé à ériger des tours de béton comme des étendards de succès politiciens mais on a oublié l’homme, l’Homme Guadeloupéen et l’âme guadeloupéenne ! 

      Le « rêve » Guadeloupéen, n’est-ce pas la naissance d’une conscience guadeloupéenne et n’est-elle pas d’ailleurs de la responsabilité de Tous ?

     Ce rêve a été mis à mal par un misérabilisme entretenu, et une répression farouche de toute tentative de remise en cause de l’exploitation coloniale, par le pouvoir.

     Tout cela n’a pourtant pas empêché l’éveil des consciences auquel on assiste. Et de ce fait, je crois que notre plus belle performance depuis, est la réussite intellectuelle amorcée depuis les trente dernières années.

         On voit désormais le Monde tel qu’il Est !  

         Plus personne n’est dupe ! Où l’on grugeait nos aînés, les générations d’aujourd’hui ne l’acceptent plus !

         D’ailleurs, cette évolution des intelligences est mondiale !

         L’Homme en général n’autorise plus n’importe quoi et tout le monde aspire dorénavant au « droit à l’existence » et le Guadeloupéen aussi ! 

     La Société de consommation a investi l’esprit des adultes mais surtout de nos jeunes qui ne connaissent malheureusement, que cette vie-là ! 

     Nos enfants ne savent pas ce qu’est d’aller « charroyer de l’eau des mares » pour la toilette matinale.

     Nos enfants ne savent pas ce qu’est d’apprendre les leçons à la lumière de la bougie.

     Nos jeunes ne savent pas ce qu’est la valse matinale des tinèt, et autres …j’en passe.

     D’où leur impossibilité naturelle à accepter la situation qui perdure et qui empire sans la démonstration surprenante de leur insatisfaction sociale.  

     A une époque, on partait en Métropole faire des études dans l’unique objectif de revenir au pays pour faire progresser sa terre natale.

     Depuis une dizaine d’années la donne a changé. La nouvelle génération part faire des études au Canada, aux Etats-Unis, dans la Caraïbe …mais dans l’esprit de s’établir à l’étranger.  

     POURQUOI ?

     C’est un signe fort qui signifie que le Pays ne retient plus ses enfants. La crise économique et le chômage endémique qui sévissent depuis quelques années ont désormais fermé les portes de l’Avenir. 

     Nombreux sont les couples qui plient bagages pour retourner vivre en Métropole ou ailleurs.

     Beaucoup d’Antillais qui atteignent l’âge de la retraite en France, ne reviennent plus passer leurs vieux jours dans leur pays d’origine. 

     Ce sont-là, des paramètres qui devraient nous imposer maintes réflexions ! 

     Le fait que les Îles du Nord soient passées en Collectivité n’est pas une simple question administrative !  

     Le fait que les Îles du Sud commencent à affirmer leur ras-le-bol avec la Guadeloupe n’est pas un simple phénomène de mode !  

     Posons-nous encore une fois des questions ?  

     On a trop la monomanie du laisser pourrir.  On pense toujours que l’autre est un ignare en face, et que l’on a la science infuse. Cette attitude pousse toujours au conflit et lorsque la situation explose, il est déjà trop tard ! 

     Avons-nous toujours la communication adéquate pour désamorcer et éviter que les choses ne dégénèrent ? Avons-nous le sens de l’anticipation ? 

     Nous aimons les bavardages et les situations conflictuelles. C’est même un héritage français dans lequel nous excellons !  

     C’est dans un esprit de combat de chefs, de gros bras, où personne ne gagne, et surtout pas le peuple guadeloupéen, que nous cherchons toujours à régler les problèmes. 

     Il faut croire que les Politiques successives issues de l’hexagone depuis la départementalisation se sont bornées à vouloir transposer un schéma macro-économique dans un archipel microscopique. Or il se débat chez nous une micro-économie basée encore sur des signes forts d’un schéma esclavagiste.  

     Notre micro-économie vit de la monoculture de la canne à sucre où il n’existe aucune autre forme de production exportable, viable et capable d’auto nourrir la population.   

     Tout est basé sur le jeu pervers de l’importation !

     Incapable de s’auto suffire, la Guadeloupe est esclave de la France, cette  mamelle nourricière indispensable alors à sa survie alimentaire.  

     Cette terre n’est plus que le théâtre de toutes les expérimentations consuméristes pour des développements à grande échelle vers le marché national.

     Nous ne sommes plus qu’une vitrine capitaliste pour un système qui se veut  mondialisation  et planétarisation. 

     Est-ce à croire que la Guadeloupe puisse résister, survivre ou se développer avec un tel dessein ?  

     La Francité veut depuis la décolonisation nous intégrer et pourquoi pas nous absorber parce que probablement nos Politiques n’ont jamais su jusqu’ici réfléchir à un Modèle de développement économique Guadeloupéen.

     Etre partenaire de la France ne signifie pas le rejet de la France ! Il serait  grand temps que la Guadeloupe fasse des propositions fortes sur « SON CHOIX » de développement économique, social et culturel.  

     Revenons à notre Jeunesse qui entend désormais parler de parachutes dorés, de spéculations boursières, de rémunérations mirobolantes de PDG et de cadres dans les grandes Entreprises.

     Ils entendent parler des gains du millionnaire, des dessous de table pour avoir des marchés, des casses, des contrebandes, des deals, des enrichissements faciles par la drogue et toute cette économie souterraine dévoilée au cou des boss et étalée au grand jour par des 4X4 pléthoriques sur nos routes.   

     Dans le domaine sportif ils entendent spéculer sur les salaires sur-exagérés dans le foot, le rugby, le tennis, le golf …et ne parlons même pas de la F1 !

     La démesure règne en maître et seigneur grâce à son phantasme matérialiste constamment alimenté par  le « toujours plus ». 

     Tout cela est très tentant ! 

     On est bercé par cette pluie de milliards faciles qui n’a qu’un but d’aveugler et  meurtrir l’esprit des gens !

     J’en veux pour preuve le matraquage des spots publicitaires en télévision, dans la presse écrite, sur les panneaux sauvages, et la prolifération de carte de fidélité dans les magasins poussant à une boulimie des achats pour l’endettement des ménages !  

     Le coup du « acheter aujourd’hui et payer dans quatre mois », ou « oui vous pouvez faire dix chèques antidatés »… ; à peine sortis des fêtes de fin d’année on vend déjà la galette des rois, on parle déjà de carnaval, on est déjà à Pâque ainsi de suite …dans une spirale infernale de la consommation.

     

     Dans cette société, on est passé du capitalisme originel au capitalisme libéral, de l’ultra libéralisme au capitalisme sauvage où les riches se sont enrichis en dépossédant les Entreprises pour gonfler les actions en Bourse.  

     L’argent facile est l’appât rêvé, on veut tout et tout de suite ! On méconnaît le goût de l’effort et de l’attente. L’impatience de la réussite et de l’enrichissement pousse l’homme à la perversité.  

     Contrairement à nos aînés, qui ne souhaitaient que pouvoir nourrir  leur famille,  la génération d’aujourd’hui, en plus des richesses, veut la « notoriété ».

      Comme quoi, l’Image devient un objet de supériorité monnayable en toute indignité et ce quelque soit le prix.  

     Au résultat, le manque de surveillance et de régulation du système a mené le monde tout droit à la crise que nous vivons.

       

     Une crise qui passe par l’argent, le « pouvoir d’achat », mais qui va beaucoup plus loin en engendrant un dérèglement psychologique collectif.

     Crise oui ! A tel point que les gros maigrissent et les maigres meurent ! 

     Une situation qui  pousse les gens à la famine ou pire, qui transmet un sentiment de frustration, d’impuissance, et d’échec de soi. Une société du voyeurisme où ceux qui réussissent étalent comme des trophées, à profusion,  leurs signes extérieurs de  richesse.  

     Plus grave dans ce chaos,  c’est l’homme Guadeloupéen en définitive qui va mal. Lui, qui jadis était sensé être le chef de famille, il ne supporte plus le regard de sa compagne et de ses enfants face à son échec pécuniaire.

     Il finit par s’esquiver, préférant vivre en multipliant ainsi les compagnes tous les deux ans sans pour cela se fixer. 

     C’est la famille Guadeloupéenne qui se disloque et nous avons comme résultat  cette délinquance exponentielle  qui gangrène notre Société.  

     Le père n’est pas, le père n’est plus ! L’homme Guadeloupéen macho qu’il est, refuse ce sentiment de honte dans une société qui ne reconnaît plus son « droit au travail » et, où il a l’impression qu’il faille soulever des montagnes au sens propre pour exister et pour faire exister sa famille.

     

     Ce qui se vit mal en France se vit terriblement plus fort dans la douleur ici. Il y a le poids de la Culture ! Nous étions un peuple qui se targuait de ne pas imposer le travail à notre compagne et le seul salaire du père faisait vivre la famille.

     Aujourd’hui, la Francité s’est étalée et deux personnes qui travaillent dans une famille n’arrivent plus à équilibrer un budget.   

     C’est que l’Etat a laissé le Patronat et les Spéculateurs diriger le monde économique, se retirant progressivement des régies et bradant tout investissement étatique ou semi-étatique,  il ne contrôle plus les flux monétaires circulant.  

     L’Etat a créé un Etat dans l’Etat. Il fallait aussi qu’il trouve un moyen astucieux pour le financement des Partis Politiques. Tout le monde sait comment cela se passait et comment cela se passe encore !

     Ceux qui détiennent les grands marchés publics sont ceux-là mêmes qui arrosent les propres pourvoyeurs pour continuer à exister et à profiter. L’histoire du cercle vertueux ! 

     L’état a nourri une pieuvre par son capitalisme aveugle, irresponsable  et égoïste sans jamais être capable de tenir compte de l’éthique, de la bonne répartition des richesses, du respect de ce triptyque qui fonde la République  : Liberté – Egalité – Fraternité. 

     En effet, pendant que l’intelligence générale s’améliorait, d’aucuns ont continué à profiter de la situation, alors qu’une autre tranche de la population, malgré des efforts surhumains, n’arrive pas, n’arrive plus  à joindre les deux bouts, allant parfois même à perdre l’acquis par la saisie immobilière. 

     Dans les années Mitterrand, l’Etat a pu relancer et maintenir la consommation des ménages, grâce aux recrutements tout azimut de fonctionnaires. Aujourd’hui, ce même Etat n’a pas la trésorerie pour relancer la consommation par l’embauche publique. 

     D’ailleurs les Collectivités se retrouvent dans la même situation de pléthore où la moindre embauche supplémentaire risquerait de déstabiliser leur budget déjà en mauvaise posture. Et c’est là, un énorme problème !  

     Comment faire pour relancer l’économie ? 

     Des années électoralistes et du clientélisme on a sabordé toute éventualité de recrutement de jeunes du niveau cadre B ou A. Il se pose dans ces Collectivités un véritable problème d’efficacité des services puisque 90% de ces fonctionnaires sont d’un niveau trop bas. De surcroît, ils refusent tout projet de  formation ou de perfectionnement.   

     Dans cette société fonctionnarisée à outrance, même cette classe désormais, n’arrive plus à équilibrer son budget et, encore moins à réaliser des économies pour relancer la consommation.

     Par déduction, on peut d’ores et déjà affirmer que la suppression des 40 % de vie chère dont bénéficie la fonction publique serait la mort totale de la Guadeloupe !  

     L’Etat « papa De Gaulle » est terminé !

     L’état Rmiste et subventionniste n’a plus les moyens de son assistanat institutionnalisé. Les liquidités se sont envolées dans les pertes colossales des banquiers spéculateurs. Et ils sont encore les premiers à vouloir continuer à spolier et à piller les fonds de l’Etat par des aides détournées !

     Dans ce système, on a tendance à oublier que l’argent de l’Etat est l’argent du contribuable.   

     Personne n’est dupe de ce qui se passe et les populations vont se rebeller de plus en plus.

     J’affirme qu’une explosion sociale n’est pas chose impossible si des mesures urgentes ne sont pas prises !

     

      Les gens et les jeunes en particulier ont l’impression  d’avoir été grugés par  les politiques menées et par les 15% de la population qui détiennent toutes les richesses du Pays. 

     La Guadeloupe ne peut trouver son équilibre avec une telle statistique de cinquante mille demandeurs d’emploi !

     C’est impossible et impensable !

     

     Pour ce qui est du passage à l’euro rien n’a été maîtrisé ! Il serait grand temps de le dire, l’Etat encore une fois, a laissé faire les Banques, les Trusts et les Firmes et on ne nous dit pas toute la Vérité sur les méfaits de cette monnaie !  

     L’EURO EST UN ECHEC ! IL FAUT LE DIRE ! 

     Les prix se sont littéralement envolés et tout a été multiplié par six, surtout pour tout ce qui est des denrées de première nécessité.

     Tout ce qui valait 1F est passé à 1€, mais on oubli que 1€ équivaut à 6.50F.  

     Dans une telle anarchie économique du coût de la vie, il n’y aura pas d’autre issue que l’implosion qui va précéder  l’explosion ! 

     On se rend compte que la Société capitaliste n’a pas su maîtriser ou a volontairement  laissé filer la vraie valeur de l’argent par rapport à la chose à acheter. D’où un décalage et une incompréhension totale de notre réalité !

     

     Il est effrayant qu’en 1976 un immeuble en béton R+2 puisse coûter 200 000 francs et qu’aujourd’hui pour réaliser le même immeuble qu’il faille dépenser 500 000 euros.

     

     Il y a là, une démesure totale pour ne pas dire une folie installée et légiférée qui conduit tout le monde droit à l’abattoir !  

     Au fil du temps les populations se sont fortement urbanisées, tout le monde vit dans les villes, on a rejeté les vingt dernières années les terres et les campagnes. La nouvelle génération est essentiellement citadine !  

     Or, la Société Guadeloupéenne, à chaque moment difficile  a toujours su résister grâce à sa production propre et à son auto-consommation.

     La société Antillaise se basait sur l’entraide, la proximité et le bon voisinage… tout cela n’existe plus !

     En tous cas, plus suffisamment pour servir de réseau de subsistance en attendant des jours meilleurs ! 

     Il est à remarquer que les revendications d’aujourd’hui sont incommensurables. Je vois très difficilement l’Etat Français pouvoir être en mesure rapidement de porter une réponse positive à plus de cent vingt trois points urgents de réclamations.  

     Des questions en plus qui, inévitablement pour satisfaire la population n’auront pas de réponses fiables dans ce même Système en place. 

     Le total global des points de revendications se voit multiplier par deux si nous rajoutons les  questions annexes et collatérales venant directement ou indirectement des points essentiels.

     

     La « Question » des Îles du Sud ne figure même pas à la table des négociations. Or, elle est d’importance pour ces îles qui se meurent depuis plus de vingt ans par un dépeuplement hémorragique.  

     Vu l’ampleur des points de revendication, il faudrait arrêter la Guadeloupe pendant plus de 365 jours arithmétiquement pour être en mesure de répondre de manière sensée et honnête. Il est question de trouver des solutions fiables, pérennes et non des mesurettes. 

     Pour ce faire : 

     – Il faudra commencer par s’asseoir autour d’une table de réflexions  afin de définir clairement les chantiers et les actions à mettre en place. 

     -Il s’agira nécessairement de lister tous les points de revendications touchant  l’économie, le social et le culturel.  

     -Il sera indispensable de mettre en place un agenda, un calendrier de travail dans le temps avec les décideurs, par secteur d’activité propre et respectif  afin de faire des propositions pour améliorer le système. 

     – Il s’agira ensuite de rassembler tous les Corps dans une « Synthèse globale » consensuelle afin de voir dans quel contenant pourra se réaliser  toutes ces actions. 

     -Ce contenu sera défini dans le possible immédiat, le court terme, le moyen terme et le long terme. 

     -Il faudra dresser un programme de réalisation qui sera lissé dans le temps sur  au moins cinq ans  en fonction des urgences. 

     -Le contenant, c’est le Peuple Guadeloupéen lui-même qui doit en décider. Toute action économique doit être forcément guidée par une Action Politique.

      Cette politique tournée sur  l’Avenir doit répondre à 3 critères :  

     -Quel statut voulons-nous avec la France ? 

     -Comment fortifier l’économie Guadeloupéenne ? 

     Pour cela, aux Guadeloupéens alors d’élire et de proposer les personnalités qu’ils veulent pour mener à bien le tournant des réformes par la voie démocratique ! 

     Aux Guadeloupéens, par le vote de définir dans quel statut et rapport avec la France ils souhaitent amorcer leur devenir !

     Toute autre approche serait hâtive, sous la pression et suicidaire. Nous sommes une force de propositions mais plus que cela, nous devons faire preuve de méthodologie et de pragmatisme.  

     Aussi, le Guadeloupéen doit pouvoir faire confiance à ses représentants. Nous devons dès lors, faire appel aux compétences et à l’excellence pour réussir à amorcer avec confiance ce New Deal. Il nous faudra l’entente, le consensus, l’harmonie  et le même amour de la Guadeloupe, tout en nous respectant pour démontrer aux générations à venir notre Sens des Responsabilités.

     Si nous loupons ce tournant, pris dans l’étau de la crise économique mondiale,  notre Société va droit au mur.

     Si les réponses apportées à la crise que traverse notre société sont adéquates, porteuses d’avenir et innovantes, elles conduiront, nous l’espérons, à l’apaisement auquel a droit notre population ; dans le cas contraire, on aura perdu une opportunité de plus, et plus dur sera le réveil.

     De Barack Obama, je ne tiendrai qu’une phrase qui claque comme un slam :

     Yes, we can too !  OUI, NOUS POUVONS, AUSSI !   Et mettons-nous au travail pour la Jeunesse de cette terre de Guadeloupe. OSONS !

     Lamentin le, 25/01/2009

                                                                                         

Bernard Leclaire

Editeur-Ecrivain Guadeloupéen.