De même, il n’a pu empêcher avec ses collègues la recentralisation inacceptable de la formation professionnelle opérée par ce projet : c’est Paris qui interviendra pour définir demain les priorités de la formation professionnelle en Guadeloupe !
Enfin, une double peine sera appliquée aux Guadeloupéens qui ont le plus besoin d’une formation adaptée. En effet, l’extension de l’éligibilité des contrats de professionnalisation aux personnes titulaires du RSA ne s’appliquera pas outre-mer puisque le RSA y a été écarté au profit du RSTA. Ainsi, les personnes les plus éloignées de l’emploi, comme les RMIstes, ne bénéficieront ni de l’avantage financier du RSA ni de l’outil efficace de formation professionnelle qu’est le contrat en alternance.
Victorin LUREL regrette donc vivement que la réforme nécessaire de la formation professionnelle accouche d’une souris et que ses différentes propositions pour l’élaboration d’un véritable plan Marshall en faveur de la formation professionnelle et des jeunes outre-mer n’aient pas été prises en compte par le gouvernement.