Ils se sont gavés. La génération des nantis, les « baby boomers » se sont bien gavés. Ils ont tout eu : les voitures sans ceinture, la cigarette sans filtre, l’emploi à vie, les retraites à 60 ans, la Sécu qui paye tout, le gaspillage, la vie facile, le cumul infini des mandats. Ils ont détruit la planète avec leurs démesures.
Et maintenant ils s’accrochent encore.
Bourgeois nantis, à l’heure de la mort, ils lèguent le pouvoir à leur progéniture élevée au sein d’écoles dispendieuses.
Et ces rejetons de l’avarice viennent traquer ce salaud de travailleur jusqu’aux chiottes.
Dans le monde entier, nous sommes dans un épisode Walking Dead. Ils sont devenus des mutants, virus dans notre matrice.
Nous avons affaire à une génération cannibale.
En France, ces cannibales ont décidé de mordre.
Si vous pensez que le déficit des régimes de retraite est un « problème », passez votre chemin. La France est un pays ultra-riche. Puissant.
Ce pays est né dopé au sang gratuit du travail de générations d’esclaves. Ils ont bâti leur empire sur le sucre, la colonisation, la douleur et le génocide. Il est tout sauf en perdition.
Mais il faut « faire peur » au petit peuple. Un troupeau qui a peur, serre les rangs et suit le chien de berger.
Regardez les « informations » : que des éléments terriblement anxiogènes. Reste dans le troupeau ! Malheureux… le grand méchant manicou rode.
La génération au pouvoir est celle qui a menti depuis les années 1990. Le « jeune » Macron en fait partie.
Il nous semble né déjà vieux. De cette génération de profiteurs, il a hérité sa pingrerie inhumaine digne d’un banquier d’affaires (son premier « métier »).
La génération au pouvoir est celle qui a organisé notre apauvrissement, à tous. Elle a validé l’euro, cette vaste arnaque qui nous fait payer 7 fois le prix.
Elle a validé la stagnation des salaires. Elle a construit l’échec de nos services publics. Au nom d’une idéologie.
Bienvenue aux fonctionnaires. Vous êtes dans la rue. Car vous êtes de nouveaux pauvres.
Vous êtes désormais des prolétaires. Oui, des gens qui survivent à grand peine du fruit de leur travail. On ne vous demande plus de réfléchir, d’être libre citoyen. On vous demande de vous taire, de faire tourner l’usine.
La mondialisation nous a bien eue. Au lieu de faire monter le petit travailleur indien au niveau de l’ouvrier « européen ». Ils ont fait descendre les ouvriers « européens » au rang des esclaves indiens.
Vous n’êtes pas content ? Montez votre startup !
Et alors, miracle du libéralisme, une banque publique payée par les impôts de ces prolétaires, va vous financer votre délire égocentrique.
Vous, les plus jeunes, les nouveaux cadres, employés, fonctionnaires-prolétaires… On vous parle en « milliards d’euros » et vous êtes impressionné ?
S’il manque 17 milliards pour « équilibrer » les retraites… que sont-ils ces 17 milliards comparés au 25 milliards qui disparaissent des comptes en banque des riches ? Chaque année.
Pas besoin d’être « de gauche « pour comprendre que c’est un vol.
Et encore 25 milliards c’est l’estimation basse de l’évasion fiscale. L’estimation haute est de 100 milliards, par an.
100 000 000 000 € chaque année…
Comment la génération au pouvoir, ces sénateurs endormis, ces notables repus, a-t-elle pu laisser la situation pourrir ainsi ?
Maintenant ils nous demandent de nous couper la jambe au nom d’une « justice sociale ». « C’est pas de chance »… ah oui ça tombe sur nous.
Donc, bonnes gens, ne croyez plus les médias officiels. Nous sommes entrés dans une guerre d’un nouveau genre. Aux « armes » citoyen.
La génération cannibale et ses enfants ont la force de frappe des médias installés.
La télévision bien entendu. Les chaînes d’info en continu qui sont une sorte de « crack » pour qui regarde. Les radios rachetées par des groupes financiers. Les journaux papier : tous subventionnés chaque année par une taxe spéciale de l’Etat. Au nom du pluralisme.
Que peux-tu faire ? Tes « armes » sont ton blog, ton Facebook (si tu n’as pas été bloqué), ton Twitter, tes contacts. Tu es devenu le média. Filme, écris, spamme.
On ne te garantie pas la victoire. Mais si tu ne te bats pas, tu as déjà perdu.
« Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. »
Frantz Fanon. Les damnés de la terre (1961)