Le président de la Ligue de Football de Martinique Samuel Pereau a subi une série de tacles assassins de Jocelyn Germé, l’ex-directeur technique régional, avant de lui délivrer quelques « cher petit papa » bien glacés.
Dans un entretien double page dans le France-Antilles de vendredi 27 aout, Jocelyn Germé, frais retraité du football régional mais engagé dans l’encadrement sportif au Marin, a tiré à boulets rouges (en créole i vréyé bon woch) sur la Ligue de Football, son président, le staff, l’entraineur, les joueurs, … utilisant des mots inhabituels publiquement et un ton très agressif pour stigmatiser la gestion du football martiniquais par l’équipe dirigeante et surtout l’échec retentissant, l’humiliation même, de notre sélection à la récente Gold Cup.
Si ces attaques ont résonné très fort dans l’opinion publique, toujours friande de cancan et de grand déballage, elles ont surpris à moitié le monde du football au fait des inimités, des rivalités, des antagonismes et même des haines qui traversent et agitent notre football. Ce qui a été surprenant, c’est que cette attaque en règle intervienne dans un contexte difficile du fait tant de la grave crise sanitaire que de la crise sociétale perturbante que nous traversons depuis plusieurs mois, qui entravent et impactent la vie quotidienne même des gens et le fonctionnement des pratiques sportives.
Les arguments de Samuel Perreau ont démonté, dans un article également double page du FA du jour, les affirmations de celui qui, selon la ligue, se serait autoproclamé Directeur technique régional honoraire.
Les mots, le ton, les termes utilisés par Jocelyn Germé nous semblent inutilement agressifs en ce qu’ils détournent l’attention de son analyse, ainsi que du contenu et de la pertinence de ce qu’il a dit. Et, effectivement la lecture successive de ces deux articles donne le sentiment d’un règlement de compte plutôt qu’une contribution certes critique et incisive mais nécessaire et utile, et en retour des réponses, des éclaircissements, des précisions afin que les matinino ne soient plus jamais aussi ridicules dans une telle compétition.