A l’heure où la Martinique vient de réaliser que son ciel pouvait recevoir des nuages douteux, il est important de savoir que le développement durable et la sécurité des citoyens n’est pas la tasse de thé des autorités locales. Prenons le cas de Rivière-Salée et là, je vous permet avec moi le fait d’avoir froid dans le dos. Les images en illustration montre la plaine de Rivière-Salée. Au coeur d’un champ de cannes (une canneraie pour les puristes) entre Petit-Bourg et Grand -Bourg, il y a un dépôt d’explosifs civils. Dépôt qui se trouve non loin d’une station essence, non loin de lotissements, non loin de deux agglomérations. La population n’est pas au courant de cette bombe à retardement qui lui pend au nez dans une région où on brûle la canne pour la récolter, le silence autour de ce cas qu’on pourrait classer facilement Seveso est bavard. Pourtant à travers le monde, des dépôts d’explosifs… explosent régulièrement. Le risque zéro n’existe pas en la matière. Pour exemple…le 17 février 2011 dernier …en Tanzanie …
…une explosion dans un dépôt de munitions fait 25 morts
Les multiples déflagrations, survenues dans la nuit de mercredi à jeudi, ont été ressenties dans un rayon de 20km. Une école et plusieurs maisons ont été détruites, a rapporté le Premier ministre Mizengo Pinda. Une pluie de débris s’est déversée sur plusieurs quartiers de Dar es Salaam. En explosant, le dépôt de munitions a projeté des éclairs orange dans le ciel nocturne. Il est situé sur la base militaire de Gongola Mboto, qui avait déjà été le lieu d’un accident qui avait fait des dizaines de morts en 2009.
Mais vous me direz qu’en Martinique ça ne peut pas arriver…cela ne se peut…pas à Rivière-Salée…paskè Bondié pa di sa. Parce qu’on a tous une chance de cocu (e). Menm si jou malè pani pran gad…