Le 14 juin 2014, l’association Tous Créoles chère à Roger Jaham organise une conférence-débat en #Martinique sur le thème « Pour en finir avec le sanglot de l’Homme noir ». L’invité d’honneur c’est l’écrivain Alain #Mabanckou auteur du livre « Le Sanglot de l’Homme Noir ».
Ainsi Roger Jaham poursuit sa démarche provocatrice. Le 15 août 2011, il déclarait fièrement sur France Inter : « Mon ancêtre était moins qu’un esclave car il n’avait pas de valeur marchande »
http://www.bondamanjak.com/q-mon-ancetre-etait-moins-quun-esclave-car-il-navait-pas-de-valeur-marchande-q-2/
Aujourd’hui, en mode c’est pas moi c’est lui…il devient le ventriloque d’un écrivain noir. Et ce dernier est sa caution. Son nègre en littérature ? Bonne question.
Eh oui c’est à cause des nègres si le vivre ensemble n’est pas posssible en Martinique. Ces gens qui pleurent tout le temps sur l’esclavage. Qui vivent dans le passé. Fok fini épi sa.
Pour en finir avec le sanglot de l’Homme noir…après l’échec de la résilience souhaitée, voilà le retour du sentiment de culpabilité. C’est à cause du nègre. C’est lui qui doit changer. C’est lui qui doit faire cet effort. NOUS c’est bon. NOUS n’avons rien à nous reprocher. NOUS n’allons pas assumer les crimes du passé. Même si nous acceptons les acquis esclavagistes. La Martinique est comme elle est. Pas de réforme foncière. Oui il faut en finir avec le sanglot de l’Homme noir. Le sanglot du makoumè. Mais il faut aussi en finir avec le cynisme de l’Homme Béké. Ça suffit.
Moi quand je lis cette phrase…
je pense ASÉ PLÉRÉ AN NOU LITÉ. À chacun son truc.
gilles dégras