Bondamanjak

Sandra Casanova :  » Par contre le dépôt des bus de la CMT est toujours bloqué par les grévistes, jour et nuit. Pourquoi bloquent-ils une entreprise qui n’a plus de marché ? »

Le message est clair : il faut détruire la CMT.

Les grévistes ne vont pas bloquer les deux sociétés concurrentes qui vont assurer le fameux service minimum, ça fait partie du « plan ». 

Mais ils vont bloquer les bus de la CMT jusqu’au 27 Mai pour détruire notre entreprise en lui faisant perdre définitivement le marché.

Il semble bien que l’Espace Sud fasse tout pour accélérer la disparition de notre entreprise. Nous cherchons encore à savoir pour quelle raison.

Il serait judicieux que les élus du Sud soient informés de la façon dont la question du transport est gérée par la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud.

Sont-ils informés, par exemple, que notre entreprise n’est pas payée pour les prestations déjà exécutées depuis le mois de Janvier ? 

Sont-ils informés, par exemple, que notre entreprise a été forcée d’arrêter le service de transport public dans la Ville de Saint-Esprit le Dimanche 15 Mai à partir de 13h en raison du refus répété de l’Espace Sud d’organiser ce marché dans le cadre légal que nous réclamons depuis Décembre 2010 ?

Sont-ils informés des conditions dans lesquelles, l’Espace Sud a fait appel à deux entreprises pour reprendre le marché du transport à Rivière-Pilote, Rivière-Salée et Sainte-Luce ?

Sont-ils informés de la nature des bases juridiques sur lesquelles l’Espace Sud peut confier un marché à des entreprises sans mise en concurrence ?

Sont-ils informés de la nature des bases juridiques sur lesquelles le Président de l’Espace Sud peut, de manière unilatérale, changer les termes d’une convention signée en Décembre 2010 ?

Sont-ils informés des raisons qui poussent l’Espace Sud à mettre en place un service minimum avec de nouvelles entreprises sans reprendre officiellement les négociations avec les grévistes ?

Sont-ils informés de la nature des contrats de travail qui seront appliqués aux salariés de la CMT et du montant de leur rémunération au moment où ils seront repris par les nouvelles entreprises ?

Nous avons la conviction que les élus du Sud n’ont aucune réponse à chacune de ces questions. 

Pourquoi ne font-ils rien ?

Nous rappelons que nous sommes toujours ouverts au dialogue et à la discussion mais nous rappelons que nous restons attachés à quatre principes majeurs:

le respect de l’intégrité physique de nos salariés,
le respect de la libre circulation de nos salariés sur leur lieu de travail,
la préservation de l’équilibre économique de notre entreprise,
la garantie d’un service de transport de qualité pour la population du Sud de la Martinique.