En Martinique, depuis la baisse arbitraire de la marge des pharmaciens, il y a quelques mois, leur syndicat qui organise les « tours de garde », qui permettent aux patient d’accéder aux médicaments les week-ends ou jours fériés, a décidé de ne plus le faire.
La loi prévoit, dans ce cas, que le Préfet réquisitionne les pharmaciens et organise ces tours.
Et bien non, le Préfet depuis 5 mois n’a rien signé.
Mais tout aussi affligeant, aucun élu, pourtant généralement à l’affut de tout ce qui peut leur permettre de dénoncer le pouvoir central et se mettre en valeur, n’a émis la moindre critique ou posé la plus petite question pour connaitre les raisons qui poussent le Préfet à cet immobilisme.
En attendant que nos Princes décident de jeter un œil sur la vie du petit peuple, il vaut mieux ne pas avoir besoin d’un médicament en urgence (rage de dent, turista, colites, crise d’urticaires, …), sinon c’est l’obligation de se rendre aux urgences des hôpitaux et là, l’attente pour se faire soigner atteint des records olympiques.