Lu sur le Facebook de Bondamanjak…
Hier soir la « journaliste » de RFO Martinique a su éviter d’effleurer dans le débat télé, la question de l’indépendance qui pourtant ne peut être éluder dès lors que l’on aborde l’œuvre politique de Fanon.
Parler d’indépendance en Martinique obligeait à parler de l’autonomie donc du PPM et de Césaire……donc on fait un déni de plus.
Seul allusion à Césaire, ses mots de condoléances à la mort de Fanon, cela étant pour la journaliste la preuve de …..au fait la preuve de quoi?
notre ambiguïté est donc grande dans cette commémoration locale, car on ne profite pas de cela pour aborder non pas l’oeuvre de Fanon seulement mais l’état actuel de notre « psyché ».
Ne sommes nous pas plus aliéné que jamais, mais maintenant avec en plus la mise en place d’une fierté factice bâtie sur un concept « négritude » ? une double aliénation « schizophrénique » ?
Et on demande à nos jeunes, à ce « peuple » d’être moins violent, moins consommateur de drogues, de faire moins d’achats compulsifs. Comment si on est toujours dominé? dépossédé du pouvoir de décider ?
Plus pathétique quand le psychiatre antillais essaie de guérir « à la Fanon » un antillais issu de la déportation-immigration, sans toucher aux racines du mal, avec sa collègue psychiatre venue de France qui ne parle surement pas un mot de créole, qui ne pratique pas l’ethnopsychiatrie!
Étrange de voir cette petite bourgeoise intellectuelle locale parler de Fanon, aimer Fanon, s’approprier Fanon, vanter Fanon alors que ce dernier la dénonçait.
La Martinique le « pays » où tout est possible?
Mon ultime prière, Ô mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge …….merci Fanon.