L’IAAF avait annoncé le 19 août – le jour même de la finale du 800 mètres dames des Mondiaux 2009, à Berlin, dominée par Semenya – qu’elle avait nommé un groupe d’experts pour enquêter sur le genre de l’athlète prodige. La décision avait scandalisé l’Afrique du Sud. « Maintenant, les gens me regardent avec insistance, ils veulent me toucher. Je suppose que c’est parce que je suis célèbre, mais je ne pense pas que j’aime tellement ça », expliquait l’athlète au journal britannique The Guardian. Dans cette interview réalisée à l’université de Pretoria, où elle s’entraîne, elle ajoute : « Ce n’est pas si facile. A l’université, ça va, mais il n’y a pas beaucoup d’autres endroits où je peux aller. »