Par Michel GIRDARY.
Depuis lundi, Marie-Paule #Bélénus, directrice de la #SEMSAMAR et Jean-Paul #Fischer, son ex-directeur sont en garde à vue au Pôle de la Police Judiciaire en #Guadeloupe.
L’information a été moyennement diffusée,d’ailleurs le France-Antilles, dans son édition du jour n’y fait aucune allusion ! L’information aurait pu passé inaperçu, les journaux en télévision et radio l’ont à peine survolé et pourtant elle est d’une importance primordiale, car elle pourrait bien masquer une organisation d’évasion financière avec la complicité de hauts responsables politiques Guadeloupéens.
En effet, cette affaire démarrée, il y a 3 ans après la publication d’un rapport de la Milos (Mission interménistérielle d’inspection du logement social) pourrait révéler plus d’un secret qui, jusque là, sont bien gardés. Au-delà du salaire astronomique de la directrice qui s’élève à 1,5 Millions d’euros par an, ce dossier aurait de nombreux sous-tiroirs, des connexions en hauts lieux, dans les hautes sphères de la classe politique Guadeloupéenne.
On pourrait naturellement s’interroger sur le fait qu’aucun journaliste n’ait jugé utile de développer l’information ! Bref .
Devant ce silence, enfin cette Omerta, on va essayer de comprendre certains fonctionnements qui se déroulent, chez nous, ici en Guadeloupe.
La SEMSAMR est une société d’économie mixte, son capital est détenu par :
– La Région Guadeloupe (représentée au conseil d’administration par Jocelyn SAPOTILLE et Roberte MERY) – La Collectivité de Saint-Martin – La Ville de Basse-Terre (représentée par Marie-Luce PENCHARD) – et notamment la Caisse des dépôts et Consignations …
Intéressons-nous à la personnalité maintenant de Jean-Paul Fischer, il était un proche collaborateur de Lucette Michaux-Chevry dans les années 2000, il avait déjà été mis en examen notamment pour « recel de détournements de fonds » à l’époque de la dame de fer. Il a été aussi entendu, gardé à vue en Juin 2014 dans une affaire de prise illégale d’intérêt dans un précédent dossier de la SEMSAMAR.
A son départ à la retraite de la SEMSAMAR, il avait perçu une indemnité de 440 000 euros.
Après toutes affaires et démélés avec la justice, il hérite rubis sur ongle de la direction de la SEM Patrimoniale, vous savez la fameuse société créée en 2010 par la région Guadeloupe dont le but est de soutenir le développement économique du térritoire. Est-il encore utile de rappeler que c’est cette même SEM PATRIMONIALE (donc Jean-Paul FISCHER) qui a été désignée par Victorin LUREL pour la construction du Mémorial ACTE, un juteux contrat de 80 Millions d’euros.
Il est temps maintenant d’inviter une autre personnalité à faire son entrée, il s’agit du maire de Trois-Rivières, Madame Hélène VAINQUEUR-CHRISTOPHE qui se trouve être, là encore, par une pure coincidence, la Présidente de la SEM PATRIMONIALE. On peut juste constater que Madame Héléne VAINQUEUR CHRISTOPHE a été la remplaçante de Monsieur VICTORIN LUREL en tant que députée, lorsque celui-ci était ministre des outre-mer ! ( Les petits arrangements entre amis vont bon train !)
Les connexions sont vites établies et on découvre assez simplement pour quelles raisons cette affaire d’une incroyable énormité est étoufée.
Nous pouvons aller plus loin et remonter les connexions qui dévoilent l’envers du décor. On pourrait par exemple souligner que le salaire de Marie-Paule Bélénus a été validé en conseil d’administration le 26 Mai 2009 c’est-à-dire avec la bénédiction de nos élus, qui sont le président du conseil régional de la Guadeloupe (représenté par Jocelyn SAPOTILLe et Roberte MERY), par la ville de Basse-Terre et la Collectivité de Saint-Martin. Nous pourrait aussi revenir sur le financement de plus d’un million d’euros accordé à la télévision GTV, Guadeloupe Télévision alors que Madame Marie-Paule Bénélus était à sa présidence. Il y a pourrait-on dire des indices, juste des indices, guère plus …
Somptuosité et Opulence alors que les Guadeloupéens peinent à boucler leurs fins de mois, à nourrir leurs familles, à trouver un emploi, une formation, à disposer de l’eau courante, a disposer d’un transport fonctionnel, de concrétiser le projet de l’incinérateur de traitement des déchets qui à nouveau est dans la tourmente avec des gaspillages financiers allucinants …