Prendre en compte les évolutions urbaines, redéfinir l’offre touristique, mais aussi toute la gamme des services à la personne, de la construction, des logements sociaux notamment à travers des pôles de compétitivité. Nous pourrons favoriser des niches d’emplois nouveaux, des formations inédites adaptées aux réalités à venir, des pôles d’excellence en technologies et en recherches conformes au développement durable et aux évolutions à venir, lesquelles seront très souvent radicales. Nous pourrons, pour le moins, doter le projet de zone franche globale d’une colonne vertébrale, tout en initiant une gouvernance économique locale plus appropriée aux défis du futur, plus adaptée à la démocratie et mieux inspirée en terme de responsabilités locales.
Ce statut dérogatoire pourra restituer aux Martiniquais des espaces d’auto organisation, de décision élargies, des lieux de libertés, voire d’autonomie, tant pour parer aux urgences que pour se confronter aux mutations essentielles à venir. Ils pourront le faire de manière consciente, maîtrisée, responsable et volontaire. En bref, dans une intention globale endogène qui réintègre une idée de bon sens : à savoir qu’il ne saurait avoir de développement réel sans responsabilité collective et sans conscience active.
Mais la décision déterminante serait de se donner sans attendre les moyens d’étudier ce statut écologique, économique et de politique de développement, les axes de sa fonction, les modalités de sa mise en oeuvre et son indispensable synergie avec les schémas locaux.
Je m’en ouvrirai très prochainement auprès de tous les Martiniquais, tant il vrai qu’aller au-delà du simple secours, dissiper les aveuglements de l’urgence, demande la clairvoyance et la participation de tous.
Il reste à organiser un dialogue, une méthode de travail et d’action qui traduisent la réalité de la vie des habitants de ce territoire.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Président, l’expression de ma très haute considération.
Le Député -Maire
Serge LETCHIMY