Désolé, on va casser le mythe de « Sex and the city ».
4 femmes à New-York, dans les années 90.
Et pas un seul Noir à l’horizon.
Une série qui se voulait « progressive » par son langage … était en même très conservatrice sur la question de l’inclusion raciale. Par une mystérieuse magie, les Noirs de New-York étaient effacés des plans de rue, des dialogues, des génériques.
A part deux ou trois « apparitions »… complètement oubliées.
La série était mise en scène par deux hommes blancs (Darren Star et Michael Patrick King) et – quand vous la regardez aujourd’hui – on ressent un léger malaise. Les femmes semblent parler comme l’imaginerait les hommes et… aucune trace de la mixité raciale inévitable dans une ville cosmopolite comme Big Apple.
C’est un peu le même problème avec les films de Woody Allen : jamais un seul Noir intelligent avec plus de deux lignes de dialogue. Jamais. Jamais.
Dans Sex and the City c’est jamais sauf une fois.
La seule femme noire qui apparait (dans la saison 3) est une hystérique qui ne veut pas que son frère sorte avec Samantha (la nympho, apprentie « try sexuelle »). Le frère est (évidemment) un manager artistique (joué par Asio Highsmith) et cette histoire vient régler le problème des relations inter-raciales.
Avec seulement des stéréotypes.