« En Martinique, plusieurs femmes travaillant dans les anciennes collectivités de l’île, Conseil régional et général auraient été agressées sexuellement et même régulièrement violées par des élus ».
#Sexe et politique en #Martinique : et si #Nilor n’était pas le seul à mettre son phallique bulletin dans l’urne des femmes ?
Voilà une bonne question qui s’interroge en profondeur sur le rôle de la femme dans la vie de la cité dans cette île où on s’évertue à confondre pistache et cacahuète.
Récemment, deux femmes ont été méprisées simplement parce qu’elles avaient OSÉ s’exprimer et user de leur libre arbitre pour se mettre en congé de leur parti. Une façon comme une autre de ne pas se soumettre et de donner un bon coup de pied des les parties du parti. La réaction d’un organe de presse de cette organisation politique, , le Parti Progressiste Martiniquais (PPM) pour ne pas le citer, a été de SALIR ces citoyennes en usant du
glaire angle sexuel, celui qui est le plus souvent utilisé quand plus rien ne va entre les X et les Y.
Pathétique.
Depuis l’application de la loi de la parité en politique, les rapports entre les hommes et les femmes font l’objet d’une nouvelle donne qui met en exergue un machisme qui doit faire montre d’une turgescence durable. En plus simple, le vit en vie est le symbole visible d’un pouvoir vivace. Le député Jean-Philippe #Nilor est le digne représentant de ces élus oisifs qui pensent qu’avec leur gland. Pas étonnant, d’apprendre que 38 de ses amendements soient rétoqués. L’activité parlementaire est un prétexte, la Martinique est un prétexte, le « pays » pa menm parlé, les jeunes idem. L’important c’est le POUVOIR.
Mais le romanticus qui ne vanus cocus n’est pas le seul à user de ce « rapport de force » pour koker des femmes consentantes ou pas à l’Assemblée nationale, ou après des soirées raché pwel à La Chapelle des Lombards.
Il y a actuellement en Martinique un dossier brûlant qui a du mal à sortir au grand jour et on peut le comprendre. Plusieurs femmes travaillant dans les anciennes collectivités de l’île, Conseil régional et général auraient été agressées sexuellement et même régulièrement violées par des élus. Droit du cuissage ki ou lé ki ou pa lé, lè mwen lé, la mwen lé.
Ces victimes courageuses se seraient confiées, libérant ainsi une parole enfouie dans le traumatisme et la honte.
Voilà, si besoin est, le reflet du rôle, de la place que ces hommes vils donnent aux femmes dans la société martiniquaise.
Des femmes victimes du syndrome de Stockholm. Suivez mon regard…voyez celui de ceux et celles qui ferment les yeux sur ces pratiques abjectes. Silence, on tourne ? Non on se retourne. Levrette.