Aujourd’hui, en France, 98 % des plaintes déposées par les citoyens auprès des Parquets sont classées sans suite.La raison en est que : le Parquet – instrument de répression au service du pouvoir – poursuit uniquement les délits et infractions concernant directement la société
c’est à dire présentant un danger ou un trouble à l’ordre public
(crimes, accidents mortels, flagrants délits de vols, viols, etc.) et à
titre dérogatoire… les plaintes des «amis» (juristes, frères francs-maçons, politiques, personnalités, etc.).
y a bien sûr aussi la citation directe en correctionnelle, mais cette
dernière est toujours déconseillée par les avocats car les juges du
siège détestent avoir à « juger » de faits qui leur sont soumis directement et préfèrent se contenter de « statuer »
sur les dossiers "pré-mâchés" qui leur arrivent via l’instruction ou le
Parquet. Le passage par le Parquet et l’instruction permet de
diluer leurs responsabilités.
faut savoir que les juges ont horreur d’engager ouvertement leur
responsabilité, sauf lorsqu’il s’agit de « personnes sans importance »
dont ils n’ont rien à craindre.
à l’encontre des 98 % des citoyens qui ne bénéficient pas des
passe-droits dont jouissent les VIP (notaires, mandataires, tuteurs,
politiques, patrons de multinationales, etc).
jamais vu un homme politique – qui plus est un Chef d’Etat -,
poursuivre en justice les malversations et autres délits commis par des
« copains » qui l’ont placé au pouvoir ?
qui milite pour une réforme complète du système judiciaire, n’a pas
remis en cause le rôle du juge d’instruction parce qu’indispensable
dans le système judiciaire tel qu’il est aujourd’hui.
critiquons par contre le fonctionnement de l’instruction car dans la
pratique il n’y a pas d’instruction à charge et à décharge. Le
Collectif Justice a proposé une manière très simple de remédier à
cela : il suffit que soit imposé le classement des pièces du dossier d’instruction en deux parties : éléments à charge et éléments à décharge,
que soient dupliqués les documents contenant des éléments à charge et à
décharge et que soient surlignés au stabilo les éléments afférents à ce
qui est à charge et ceux afférents à ce qui est à décharge.