Le #diabète à l’île de La #Réunion ć’est 96 000 cas…c’est 1000 amputations par an. En #Martinique c’est 40 000 cas. En #Guadeloupe… Idem. Pourtant…
En 2011, Victorin #Lurel alors en campagne électorale, n’avait pas de mots assez forts pour dénoncer les quantités de #sucre et de graisses anormalement élevées dans nos départements d’Outre-Mer.
En 2011, il alertait à juste titre, sur ce sujet de santé publique, des taux supérieurs de personnes diabétiques, des taux anormaux de complications liées à cette pathologie, 7000 personnes à priori non dépistées.
Le #diabète, maladie chronique qui transforme la vie des patients en parcours du combattant.
Pour les insulino-dépendants chaque repas, chaque collation, chaque jour doit être pesé, nécessite une mesure de glycémie, une dose d’insuline.
Une maladie chronique que l’on ne sait pas guérir, mais que l’on sait prendre en charge et surtout prévenir.
Une pathologie qui demande de la pédagogie, de l’empathie, des moyens aussi.
Une pathologie, où le premier concerné, le patient, craint l’hypoglycémie, perdre le contrôle brutalement, tomber dans les pommes se resucrer immédiatement, se piquer d’une dose d’insuline.
Les conséquences de cette maladie sont lourdes, très lourdes.
Cécité, problèmes rénaux, dialyse, plaies des pieds, gangrène, AVC, rien de bien agréable quand la pathologie est mal prise en charge, faute de moyens, faute de soignants, faute de formation.
Les chiffres tous aussi impitoyables sur la corrélation entre les doses de sucre et l’exponentialité du nombre de cas.
Tous les acteurs sont d’accord pour dire que seule la prévention peut être efficace pour inverser les courbes, qu’il faut sans délai agir sur cette légende que les consommateurs ne consommeraient plus sans, ces surdoses de sucre.
Malgré les alertes des professionnels de santé, malgré les associations, malgré les discours politiques, la loi n’est toujours pas appliquée.
Alors que nous savons qu’il existe une réelle addiction au sucre, nos industriels de l’agroalimentaire continuent de saupoudrer allègrement nos yaourts, nos « jus », nectars et autres sodas, à nous vendre à bas prix ces produits, ou plein pot, tout dépend des marques mais partout une surdose en sucre.
Le sucre donne de l’énergie, appelle le sucre, réconforte.
Le mélange malbouffe/sucre donne nos obèses, et pas qu’eux, donne des diabétiques à la pelle. 1200 nouveaux cas chaque année.
Monsieur Lurel, une fois ministre n’a pas jugé bon de légiférer par décret.
Il a soumit une loi qui a été adoptée largement, tellement cette situation est choquante.
Une loi toujours sans décret d’application. Et là, on revient brutalement en terre de pouvoir, où épandage et malbouffe sont à l’ordre du jour, quand bien même dénoncés régulièrement. Les Mac DO et autre Burger King fleurissent, séduisent sur les 4X3.
A qui profite le crime ? A tous, les industriels en premier, de ceux qui vendent leurs produits, des publicitaires, des chaines de Burgers, des labos, des pharmacies, des infirmières, des médecins, des prestataires, il faut bien gérer le truc.
Parlerons nous de l’état de nos établissements de santé et de leur contamination aux BMR, parlerons nous de ces personnes dialysées, parlerons du taux anormal d’amputations liées a la pathologie, parlerons-nous du manque d’effectifs, du manque de formation des soignants?
Vous me direz que l’on choisit ce que l’on mange. Dans l’absolu on est d’accord, mais quand les chiffres sont proportionnels entre précarité et malbouffe, quand on passe chaque jour devant des 4X3 qui nous vendent des hamburgers à chaque rond-point, quand on nous vend des nectars qui n’en sont pas, on fait quoi à part mentir sciemment.
Les bières sont sucrées, les alcools forts cocktails séduisant les jeunes sont sucrés, les sodas, les jus, nectars, tout est gorgé de sucre, à part l’eau.
Une proposition de loi a été soumise qui vise à imposer aux industriels de l’agro alimentaire, une obligation d’étiqueter les produits sur un modèle de feu rouge et en mode visible.
Il faut soutenir ce genre de projet qui enfin, les obligerait à modifier les compositions.
Alors, à moins que cela soit volontaire, on assiste au sacrifice d’une génération entière au plaisir du sucre. Après la #chloredécone, nous sommes en droit de nous interroger et d’interpeller les pouvoirs publics.
Madame la ministre, Madame George Pau-Langevin, il est urgent de publier les décrets permettant à la loi d’entrer en vigueur, il est grand temps de finir avec ces lobbys qui sans cesse nous empoisonnent, en voyant goguenards leur fortune progresser d’année en année sur notre dos.
A l’île de La Réunion la population manifeste, en Martinique ils défendent les « Caresse Antillaise ».
https://www.sante-martinique.fr/portail/gallery_files/site/218/221.pdf