A l’occasion de l’examen du projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République au Sénat français, les locataires du "sénatorium" ont voté ce jour pour le retrait de l’inscription des langues régionales dans la Constitution, pourtant obtenue au prix d’un large consensus politique à l’Assemblée Nationale. Le député guadeloupéen Victorin Lurel dit "awa" et déposera à nouveau un amendement pour procéder à la réintégration des langues régionales dans la Constitution lors de l’examen du projet de loi constitutionnelle en seconde lecture à l’Assemblée Nationale.