Hier, la première étape avait été terrible. Celle d’aujourd’hui a été dantesque, au point où l’organisation a d’abord annulé le contournement de l’ilet La Perle au nord du Prêcheur, puis, alors que la course entrait dans sa troisième heure, supprimé la partie du parcours au sud de la vigie de Saint-Pierre et donc le passage au Carbet. Malgré ça, il a fallu remorquer au moins une yole, et les écarts se comptent en heures tellement les coursiers étaient épuisés de batailler contre les éléments.
Une question simple, genre question de bon sens : pourquoi n’avoir pas tout simplement, avant le départ, décidé du nouveau tracé puisque les conditions de navigation étaient connues ?
Au niveau de l’ambiance et de la popularité du #TDY2018, si sur mer il semble que les bateaux sont à peu près aussi nombreux que l’an dernier, quoique, quoique le kumquat, à terre, c’est la débandade. Les 20 rangs de personnes, habituellement agglutinées au pied du podium lors de la remise des maillots distinctifs, sont pour ce Tour 2018 réduits à 2 ou 3… Allez, ne chipotons pas… 4, avec la rangée de photographes au premier rang.
Est-ce que les gens de l’Atlantique, berceau originel de la #Yole-Ronde de Martinique, boudent l’épreuve qui, ces diablesses de sargasses obligent, les a cette année carrément effacés du tracé ? Est-ce que le format s’épuise après toutes ces années ?
Au fait, y a-t-il des contrôles anti-dopage dans la #yole ?
Si non, pourquoi n’y en-a-t-il pas ?