Bondamanjak

Tour des yoles 2006 : au plan du sport (2).

Généralement, malgré des péripéties, les fortunes ou plutôt les infortunes de la mer, les régates donnent un classement final logique. Il peut surprendre les amateurs ou décevoir les supporters, mais la différence en fait existe bien avant le prologue. Les équipages qui bénéficient de sponsors qui peuvent leur consacrer un important budget, ont les moyens matériels et financiers. Ils disposent de meilleures et plus jolies voiles. Ils ont des embarcations préparées avec soin, des mâts, des vergues, du matériel de première qualité. Ils s?entraînent et se préparent suffisamment fort et suffisamment longtemps à l?avance avec l?aide de préparateurs, de nutritionnistes, pour être les acteurs principaux, les « mètpiès » de la course. Alors, ils sont devant et, sauf accident ou malchance répétée, ils luttent pour la victoire. Cette année, comme les précédentes, il y aura disons quatre yoles concernées par le classement final. Les autres feront nombre dans la logique de Pierre de Coubertin et assureront le volet dramatique du spectacle en coulant régulièrement. A terre, des dizaines de milliers de personnes entassés partout où c?est possible et même ailleurs, suivent le ballet des voiles. Des milliers d?autres sont massés aux abords de la plage d?arrivée. Les chanceux sont sur la plage et frisent l?hystérie. Sur la mer, l?armada des bateaux suiveurs, qui donnent chaque année un peu plus dans la démesure, vit sa propre vie, en marge de la régate. (1) « l?important est de participer » Demain : Tour des yoles 2006, la sécurité,