Dans un département français où on confond pistache et cacahuète, l’errance identitaire n’est qu’un énième paradoxe.
Ce gap existentiel est le substrat des charlatans qui trouvent dans ce vide offert les données d’un trouble abyssal.
Au fil du temps et du bon vouloir vil des technocrates, les êtres vivants en Martinique sont des antillais, des français, des européens,
des caribéens, des DFA, des domiens, des FWI, des ROM, des RUP…ce désordre exquis fort d’un élan créatif volontairement stérile atteint des sommets d’auto
dénigrement avec des madinina, des mada démontrant ainsi que le « qui suis-je ? » n’épargne personne ou presque. Pourtant ce doute sur soi permet aux
révisionnistes de profiter de la légèreté de la conscience des êtres.
Population loin d’être peuple dans un « pays » trop souvent nommé mais hélas… qui n’en est pas un.
Aussi, on oublie presque de faire simple on se veut créole en bon amnésique incurable ou même…citoyen du Monde et pourquoi pas t’esrien ? Euh…terrien ?
Aujourd’hui pour exister il faudrait que tout ce beau monde passe par ce précieux prisme singulier qu’est la Martinique.
Sans connotation pigmentaire ou ethnique. Sans démarche vicieuse, masquée par des aberrations sémantiques. Etre Martiniquais me va. Pas
besoin d’ambages bi ou multi-valves annihilantes. Simplement un sens clairement défini et fédérateur pour enfin accepter mon rôle dans la vie de la cité.Alors on pourra ensemble envisager de redonner aux mots leur sens, pour confirmer avec envie ces valeurs qui font que le possible s’affirme quand on ne croit plus en l’impossible.
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