Pour commencer, contrairement à ce que raconte Franck Zozor alias Don Diego de La Volga de Martinique La 1ère Télé, Johnny Hajjar n’a pas perdu à cause d’un bulletin mais à cause de… 10 243 bulletins. À cause d’une femme. Une femme qui offre au PPM un Parti Politique Misogyne une déroute sans précédent.
Après cette analyse délirante passons à une narration proche de la réalité.
Quand Emmanuel Macron décide la dissolution de l’Assemblée nationale française…tout le monde est pris de vitesse. Pour Béatrice Bellay c’est une aubaine métissée avec une belle opportunité. Alors avant d’annoncer officiellement sa candidature, elle informe, son ami de la pensée, Serge Letchimy de son intention. Ce dernier rapidement irrité ne prend pas la blague. Le cheveu hérissé, il l’envoie chier vertement en créole.
La suite est d’une violence rare. La Béatrice…on va lui montrer qui contrôle la matrice. Coups de fil à Paris pour demander aux socialistes de Bwananie (La France pour ceux et celles qui n’ont pas suivi…) de calmer les envies de la miss.
Résultat…un communiqué signé par Pierre Jouvet Secrétaire général du Parti socialiste et Sébastien Vincini Secrétaire national du Parti socialiste apporte officiellement un soutien ronds de bras à Johnny Hajjar. Le Parti socialiste français a fait son choix.
BB qui est un enfant du cœur et pas de choeur ne lâche rien. Elle va affronter les Boskafiens. Zafè tjou Louloute. Il est trop tard pour reculer.
Seul hic, ces législatives anticipées sont pour des membres du parti créé par Aimé Césaire une occasion rêvée de relancer une énième guerre interne.
Une guerre de clans menée par des glands. Le mot d’ordre est clair . « Le camarade Hajjar doit perdre son siège ». La première secrétaire fédérale de la Fédération Socialiste de Martinique (FSM) se retrouve, sans le savoir, dans un game trenellien à la con.
Le 1er tour est sympa. Sa suppléante et elle obtiennent 4 489 voix,…. chouette. Hajjar vire en tête mais même s’il les devance de 2 137 suffrages…bonda’ y dèwo ti lolo’y ka pann.
D’autant que Francis Carole(2 617 voix ) apporte rapidement son soutien au duo de féministes. La candidate, Frédérique Dispagne (624 voix), pourtant proche du PPM ne voulant pas faire l’autruche, met en avant la sororité. Pour les glands ça sent le sapin peint. Alfred rime avec Freud.
Le reste c’est de la poésie libre. Les Foyalais, électeurs et électrices en souffrance apportent, à ce binôme de femmes stratèges, leurs voix d’âmes qui n’ont plus de voix…pour meubler l’actuel silence politique qui méprise l’être. Le séisme boskafien est inédit en ce samedi de juillet mais ça me dit. Pire ça me va.
Le contenu des urnes, précieux comme des burnes, vient de briser un silence bavard qui est insupportable au coeur de la vie de la cité. Aujourd’hui, la balle est dans le camp de Béatrice Bellay. C’est quand elle veut. C’est elle qui voit.