Sérieux, avec un talonneur aux petits pieds pareil, la France de l'ovalie qui ne tourne pas rond, aurait sûrement gagner la coupe du monde de rugby…Patrick Karam, délégué interministériel à l'égalité des chances des français d'outre-mer non content d'avoir surfer sur le dos de la communauté antillaise de France, ne veut pas partager le tremplin-gâteau avec son ennemi de droite Patrick Lozès. Mieux, il se permet d'utiliser pour la énième fois le larvaire Collectifdom qui depuis tourne en rond…pathétique.
Les principales associations ultramarines de métropole, ainsi que les élus et des personnalités d'outre-mer, s'étant émus d'une mission relative aux problèmes de l'environnement en Martinique confiée à une personnalité dépourvue de toute compétence en la matière, Patrick KARAM, Délégué interministériel à l'égalité des chances des français d'outre-mer, vient de les recevoir ce lundi 22 octobre 2007.
Il semble en fait qu'un regrettable malentendu soit à l'origine de cette affaire aujourd'hui totalement clarifiée.
Dans le cadre de la préparation du Grenelle de l'environnement, souhaitant explorer les possibilités d'associer les populations d'origine immigrée à la démarche en faveur du développement durable, M. Jean-Louis BORLOO, ministre d'Etat en charge de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, avait effectivement demandé à M. Patrick LOZES, président du CRAN, de lui faire part de ses réflexions et de lui proposer des réponses concrètes au regard des situations précaires auxquelles sont souvent confrontées ces populations.
Lors de ses contacts avec le ministre, les conséquences des catastrophes naturelles ayant été évoquées et notamment celles du cyclone DEAN en Martinique, l'intéressé a considéré que sa mission englobait l'outre-mer.
Devant le rejet massif provoqué par cette information, le ministre est revenu sur sa décision première d'inclure la Martinique dans le champ de la mission controversée et en a profité pour préciser que celle-ci ne concernait que les populations d'origine subsaharienne. Elle ne porte pas davantage sur la question des problèmes de pollution récemment apparus aux Antilles.
Les associations ont été pleinement satisfaites de cette rencontre avec le délégué interministériel, ont pris acte de la nouvelle donne, et ont décidé de ne pas donner suite à la mobilisation qu'elles avaient envisagée dans cette affaire contre le gouvernement.