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UN POLICIER TUE UN SUPPORTER DU PSG

Les supporters parisiens impliqués seraient liés au "kop Boulogne", marqué à l'extrême droite.

La police a interpellé plusieurs témoins ou protagonistes de la scène qui ont été interrogés dans la nuit de jeudi à vendredi.

Plusieurs versions des faits ont été présentées de sources policières. Selon un haut responsable de la préfecture de police, le drame s'est produit alors que plusieurs dizaines de supporters du PSG tentaient de s'en prendre à un jeune Français arborant les couleurs du club israélien qui venait de battre les Parisiens 4-2.

Ce jeune homme était menacé par les partisans du club de la capitale qui scandaient "La France aux Français!".

Il se serait réfugié auprès du policier et les supporters d'extrême droite parisiens les auraient pris à partie. Le policier aurait d'abord fait usage d'une bombe lacrymogène, puis de son arme de service.

Selon une source syndicale policière, l'auteur des coups de feu a été pris à partie directement et insulté par les supporters d'extrême droite alors qu'il se trouvait dans un restaurant McDonald's, proche du Parc des Princes. Il aurait alors ouvert le feu dans des circonstances indéterminées.

Philippe Broussard, un journaliste de l'Express qui a assisté à une partie des faits, a expliqué vendredi dans un témoignage publié sur le site internet de l'hebdomadaire que "plusieurs dizaines de personnes se précipitaient sur (le policier) et voulaient l'agresser en raison de sa couleur de peau".

Le PSG a connu de nombreux problèmes de violence dans le passé avec ses supporters d'extrême droite, qui se réunissent dans la tribune Boulogne. Ils sont allés jusqu'à provoquer des affrontements avec d'autres groupes de supporters du club originaires de la banlieue parisienne. Maxime Brunerie, qui avait tiré sur Jacques Chirac le 14 juillet 2002, fréquentait les supporters d'extrême droite de la tribune Boulogne.

Source/Reuters