Bondamanjak

UNE grève ; UNE déclaration ; UNE réparation.

 

UNE déclaration : 

Celle d’un martiniquais béké, mais oui monsieur Hugues-Despointes, qui s’est exprimé librement grâce à un système démocratique, ou la liberté d’expression existe pour tous. Voilà un béké qui a eu le courage de dire et faire la démonstration du comportement des martiniquais blancs, cette vie de castre bien béké unique au monde. Où elle est chez elle en Martinique comme le nègre, les martiniquais noirs. Pourquoi vouloir accuser monsieur Hugues-Despointes, pourquoi être offensé de ses propos, pourquoi vouloir un rapprochement avec les békés qui ne le souhaitent pas, et qui cultivent de génération en génération l’esprit de castre. Pourquoi cette hypocrisie à vouloir se désolidariser du cousin par duplicité de déclarations dans la presse, quand en réalité la vie quotidien d’un béké est bien celle que le cousin Hugues-Despointes a brossé lors d’une émission. D’ailleurs lorsqu’un béké ou une béké fréquente de trop près un nègre ou une négresse ou encore si ils épousent, ces békés là sont systématiquement rejetés par les cousins, et ils ne font plus partie de la castre. La castre possède de grands  principes qui font partie du réceptacle de l’éducation des békés. Ces martiniquais blancs ne veulent pas admettre ce type réelle de comportement, cette mentalité totalement à part, la castre est très raciale…. Dur, dur pour certains békés d’être béké parmi les békés !!! 

Au nom de la liberté  d’expression, au nom de la liberté, au nom du droit  à la différence, au nom des luttes contre les oppressions, au nom de la légalité, au nom des luttes permanentes contre le racisme sous toutes ses formes, nous nous devons de pouvoir accepter d’entendre l’autre, d’entendre la vérité de la bouche de son auteur. Car, aussi si nous sommes bien dans notre tête de noir, de noir tout simplement…. Ni de sale nègre, ni de pauvre nègre, ni de méchant nègre, ni de gentil nègre, ni de mauvais nègre, ni de bon nègre… Alors nous noir  de la Martinique, nous allons pouvoir accepter le regard de l’autre, nous allons pouvoir regarder l’autre dans les yeux, nous allons arrêté d’être complexé, car le réceptacle du tissu social de la Martinique est constitué, des communautés ; noire, indienne blanche, et mulâtre. Et en suite vient se poser et accueilli par le réceptacle de la communauté chinoise, d’Afrique du nord et les autres… LA MARTINIQUE EST A NOUS ; QUOI DE PLUS NORMAL !!! Quand les juifs revendiquent tous les jours, et quand ils imposent régulièrement leurs histoires qui ne finit pas, cela ne dérange personne, ils pleurent et écrasent les autres cela  est normal… Et bien la Martinique est à nous, l’histoire du réceptacle de la société martiniquaise appartient au tissu qui la constitue, quoi de plus normal !!! Mais le problème de notre société se sont les valets qui vendent leurs frères, leurs terres, et les larbins qui sont à la recherche d’une reconnaissance blanche, toujours près à se coucher, il faudra se battre tous les jours pour être des martiniquais debout, et maître de sa terre, quoi de plus normal !!! 

UNE réparation : 

Il ne faut surtout pas se tromper et tomber dans la chasse aux békés et faire passer une demande juste pour du racisme, et avoir l’adhésion de toutes les communautés concernés par la réparation….il est grand temps de l’obtenir, car l’état par son étatisme à créer dès le départ, et continue sous différentes formes l’apartheid, économique et sociale. Cette situation se trouve principalement à des époques bien précises, l’étatisme plane régulièrement sur la Martinique, les ponts d’or pour les békés…. 

Premier, pont d’or : l’état français donne des concessions aux blancs esclavagistes sur la terre martiniquaise, pour pouvoir la faire travailler par des noirs esclaves, afin de contribuer à la richesse française. 

Deuxième, point d’or : après la révolte des noirs esclaves, et de leurs libération par leur combat. L’état français donne des sommes d’argent, aux blancs qui perdaient leur statut d’esclavagiste, et de la main d’œuvre gratuite pour travailler la erre des habitations. 

Troisième, pont d’or : à la réforme agraire l’état français créer les S.A.F.E.R qui sont chargées d’acheter des terres, aux gros propriétaires foncier, pour les revendre aux agriculteurs à bon prix également. Mais en Martinique le pont d’or que l’état fait aux békés par ce mécanisme est le suivant : les nègres achètent à la S.A.F.E.R. des terres, qu’elle achète aux békés qui sont les héritiers des blancs esclavagistes qui n’ont jamais acheté les terres. D’ailleurs les titres de propriétés que possède certain ne remonte pas bien loin… 

Quatrième pont d’or : l’ère de la défiscalisation, mais avant, pendant et après le mécanisme démagogique des nombreuses subventions par la belle dame la production bananière, ou les békés mangent de bon morceaux de pain et permettant aux nègres de manger les miettes…. Mais lorsque les nègres après mille neuf cents quatre vingt douze, ont compris qu’il fallait manger aussi des morceaux de pain, mais devenant trop lourd pour l’organisation interne et bien contrôlé, par les békés, avec le risque de perdre une partie du contrôle de ce carrefour économique, ils ont très vite éliminé, ces derniers avec la complicité de l’état qui permet aujourd’hui d’avoir le même schéma qu’aux années cinquante !!!! 

La finalité : le nègre héritier d’esclaves, n’a jamais rien toucher de l’état, il n’a pas été subventionné, l’état ne lui a pas donner d’argent, à la libération pour qu’il puisse s’insérer dans la vie, de liberté, lui permettant de vivre comme un être humain après ces nombreuses années avec des chaînes… Le nègre ensuite se trouve à acheter de la terre, l’état ne lui fait pas de cadeau, et la liste est très longue… Par contre l’état permet aux békés de profités sous toutes les formes, ces derniers se réjouissent, papa blanc français est là pour lui, par contre le nègre ne se réjouit pas, papa blanc français n’est pas là pour lui. Papa blanc français est très fort en démagogie !!! Et bien il va falloir arrêté cette démagogie, qui nous divise. IL faudra réparer ce déséquilibre économique, et social, dû à cette forme d’apartheid subtil… D’ailleurs nous ne sommes pas des danseuses, et il est facile d’avoir la culture d’entreprise lorsque l’état a fait et fait autant de cadeaux aux békés…. Ceux en final qui ont la culture d’entreprise se sont les nègres qui n’ont  bénéficié d’aucun pont d’or économique, et sont malgré tout présent !!!

Il faudra ouvrir le grand chantier de la réparation par l’état en passant par l’unité des martiniquais, et rejeter toutes formes de diplomatie démagogique. 

Christian Dachir