Pourtant, en février 2009, nous étions pas loin de l’heure de nous-mêmes. Aujourd’hui, c’est l’heure du leurre, ponctué par des dealer d’errance. Ça me rappelle cette scène diffusée en télévision où on voyait un Tunisien qui hurlait face à la caméra « dehors, Ben Ali, dehors Ben Ali… », juste devant un mur de gardes mobiles musclés. Cet homme criait son ras-le-bol avec des couilles …les couilles du désespoir . Alors faut-il atteindre ces sommets, ces limites pour avoir accès au cran, au courage pour soi-même ? Voilà une question essentielle qui n’interpelle plus grand monde en Martinique. Pourtant, les données de la crise sont présentes. Malgré l’addiction offerte par l’assistanat, ce département français confirmé, ne peut échapper au malaise croissant. Le panier de la ménagère est comme un panier de basket victime des assauts incessants de vils dunker…le prix des carburants narguent la décence comme jamais. Le martiniquais est sans Majuscule, il ne sera jamais Tunisien. Une population pas Peuple, pas Pays qui ne peut se draper dans un drapeau…par manque de peau ? Bonne question. gilles dégras