Les urgences du CHU se sont trouvées dans l’impossibilité de gérer les défaillances chroniques
avec un risque accru de décès.
Quant à la Maison Médicale de Garde tant vantée par l’ARS, il n’y avait pas d’éclairage de
l’attente extérieure, ni assez de place d’attente assise. Pas de sonnette, ni interphone
obligeant le médecin d’interrompre sa consultation à chaque arrivée de patient. Pas de
téléphone, réseau GSM déficient, rendant le médecin injoignable.
Le dimanche 15 juillet, faute de disponibilité de personnel et de brancards, plus d’une dizaine
de véhicules de secours se sont retrouvés stationnés en file d’attente, avec des patients à
leur bord, devant le service d’urgences du CHU, Les attentes dans les couloirs furent encore
plus longues que l’inacceptable quotidien et certains patients étaient assis à terre. Le
déclenchement du Plan blanc a même été évoqué pais pas adopté.
La charte du patient a été bafouée, le personnel a du faire face à cette situation dégradée
due non pas au passage d’un cyclone, ni d’un tremblement de terre, mais parce que des
irresponsables ont décidé de fermer un service d’urgence, dans un hôpital neuf aux normes
parasismiques. Face à ce constat, qu’a-t-il été fait ? Que faut-il attendre de ce nouveau
week-end qu’appréhendent les personnels ? Nous interpellons les autorités, il en va de la
sécurité et de la qualité des soins.