Le coût des défiscalisations pour l’outre-mer frise la démesure. Aussi, la Cour des comptes demande la révision complète de la loi Girardin, une loi qui était faite pour attirer les capitaux privés en outre-mer. Via cette loi, l’Etat français consent de facto des avances à des taux d’intérêt supérieurs à 10 % pour les investissements immobiliers et 60 % pour les investissements industriels. Les investisseurs ont ainsi le droit de reprendre leur argent au bout de cinq ou six ans.La cour demande aujourd’hui la révision complète de ce dispositif : la défiscalisation d ‘investissements en outre-mer a coûté 1,28 milliard d’euros à l’Etat français en 2009 et coûtera 1,4 milliard en 2010, alors que les investissements s’avèrent très souvent temporaires trop souvent…