Le décret Lurel avait tout pour être la peau de banane chlordéconnée de l’année 2014. Pourtant le Ministre des Outremer a relevé tout seul ce défi dantesque.
Beaucoup auraient aimé qu’il échoue, qu’il se plante dans cette Tour de Babel créole. Victorin Lurel n’a pas offert cet orgasme à ses amis ennemis.
Il a gagné sur tous les tableaux.
D’abord l’île de La Réunion, plus pragmatique et ensuite les autres soucieux de spécificités, d’exceptions et autres errances devenus imbéciles dans un monde qui change.
Les élus martiniquais avec l’encombrante SARA étaient le vil pôle de résistance.
Entre dimension affective et positionnement stratégique, il fallait mettre au possible des bâtons dans les roues du guadeloupéen favori du président #Hollande.
Histoire d’être calife à la place du calife. Une pratique, pire une gouvernance qu’on pourrait qualifier de peu fière. Mais Toto, fin limier ne boira pas le calice. Son décret est une évolution déguisée en utile révolution.
Sortant de cette pénible grève qui se termine un 5…février…on retiendra que « La #Martinique n’est plus l’affaire des martiniquais ». Ses élus aphones ou peu pertinents n’ont pas eu de burnes…vivement les urnes. Et comme dirait Césaire … »By low law…Lol ».