En particulier, la suppression des services de chirurgie à Marie-Galante compromettrait fortement les activités de maternité ou de soins d’urgence, pourtant indispensables sur une île de plus de 10 000 habitants et située à plus d’heure par bateau du CHU de Pointe-à-Pitre, d’autant que les horaires de rotation maritimes sont particulièrement contraints, et que les agences aériennes locales n’assurent plus la desserte.
La fin des activités de maternité entraînerait une rupture grave dans l’égalité de l’accès aux soins les plus élémentaires, et ferait de surcroît courir un risque trop grand aux femmes enceintes.
De même, la fermeture annoncée du CH de Marigot à Saint-Martin, dont l’activité est pourtant proche des 1.500 séjours en chirurgie sur la période 2007-2009, est porteuse des mêmes dangers, d’autant plus qu’il s’agit du seul centre hospitalier public dans cette collectivité.
Eu égard aux principes républicains d’égalité et d’universalité des services publics – et en l’occurrence de l’égal accès aux soins pour tous –il demande aux ministres de la Santé et de l’Outre-mer de mettre tout en œuvre pour que le CH de Grand-Bourg et le CH de Marigot continuent à assurer leurs missions de chirurgie les plus élémentaires. Cela est en effet prévu dans le Schéma régional d’organisation de la santé en Guadeloupe.