C’est d’abord un système qui se bat. Ce n’est pas qu’une énième et banale querelle entre îles soeurs #Guadeloupe versus #Martinique. Ce n’est point une querelle de personnes. Un rut reptilien paré de misogynie. Ce n’est pas non plus un coït politique. Comme on dit…bagay la, biten la vréman pli danjéré ki sa.
C’est en effet le système en place qui est en danger.
Ça rappelle un peu la fable de la Fontaine, « Les animaux malades de la peste » car en effet nos régions sont dans un errance qui démontre l’essoufflement et la fin de vie d’un modèle.
Le hic c’est que toute société a le droit et le devoir de se défendre peu importe les moyens usités .
Le cas de l’#UAG est sociétal. L’université des Antilles-Guyane est un monde dans le monde. Et c’est pour cela que Corinne Mencé-Caster est l’âne de la fable.
C’est elle la coupable, celle par qui le désordre éclate. Tout simplement. « Manger l’herbe d’autrui…quel crime abominable ».
Cœur du système, le #ceregmia est également son talon d’Achille, pire, son effrayante goupille.
Comment expliquer la paresse lente de la justice ? Un laxisme dont ne bénéficie pas le maire de Capesterre-belle-eau en Guadeloupe.
Il y a aussi le rôle des médias en place qui soutiennent cette force nourricière. L’affaire du #Ceregmia n’apparaît que grâce à la lointaine presse hexagonale.
Ce jour, truelle en main, sable, ciment, gravier, Victorin #Lurel est venu faire son travail d’ouvrier maçon pour monter en béton, un mur pour isoler Corinne Mencé-Caster. Quand un homme se bat contre une femme, il doit prendre en considération certains règles pour ne pas se mettre dans le rouge. Il doit faire ça proprement. Être ferme mais clean. La stratégie est claire, c’est lui la victime. Il est outré, choqué, presque traumatisé, c’est elle la fautive. Pourtant c’est lui le joueur. Dans son courrier la présidente de l’UAG n’insulte personne. Ne diffame point. Elle est simplement quelqu’un qui dérange. Elle doit se retirer pour que que le système perdure en dur. Façon maçon. CMC a été élue présidente de l’université des Antilles et de la Guyane le 25 janvier 2013 pour un mandat de 4 ans. Pourtant Lurel, grand « démocrate » réclame sa tête sur un plateau. En Martinique, en Guadeloupe et en #Guyane, les animaux sont effectivement malade d’une peste schizophrénique. Il est grand temps de soigner ce monde qui alimente un creuset de corruption vive.
Aujourd’hui la poudre aux yeux déguisée en farine aura du mal à contenir les assauts de l’eau purificatrice.
La balle est dans le camp de ceux et celles qui veulent encore jouer un rôle sain dans la vie de la cité. Les étudiants, les parents des étudiants, les amis (es), les martiniquais, les guadeloupéens…NOUS.