Alors que la justice de France a prononcé un non-lieu dans le dossier Chlordécone…la main mise des descendants d’esclavagistes (békés) dans l’univers de la banane se poursuit comme en 40.
Tellement qu’on se croirait en…1847.
L’histoire qui va suivre va confirmer la déplorable réalité de l’habitation moderne en Martinique. Jean-François Carenco le ministre prévoit en ce début d’année un nouveau séjour tout risque tique dans l’île FACTICE chère à Aimé Césaire.
Un groupe de jeunes planteurs de bananes Martiniquais obtient un rendez-vous grâce à l’intervention de Max Dubois conseiller spécial auprès du locataire de la rue Oudinot. La visite ministérielle est donc prévue le samedi 14 janvier 2023 à 10:00 sur une exploitation agricole située sur le territoire de la commune du François.
La faisabilité de cette rencontre de terrain est étudiée en Préfecture. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le représentant du gouvernement pourra ainsi toucher du droit un pan de l’activité économique de l’île. Sauf que ceux qui tirent les ficelles de la filière vont vouloir mettre leur vil grain de gros sel dans les rouages de ce projet qui dérange leur pré carré historique.
Du coup, changement de programme. Et c’est Banamart… après quelques coups de fils…qui récupère le ministre. Les petits planteurs glissent sur une nouvelle peau de banane de qui on sait. Et cette fois encore on va nous dire que c’est la faute de l’État. Ce n’est pas nous c’est la faute de l’État. Et cette fois encore. Une fois de trop. On nous prend pour des cons. Cette fois… il faudrait juste qu’on arrête d’accepter qu’on nous prenne pour des cons. À suivre.
