Quand la démocratie rencontre la médiocratie participative…le citoyen râle avec un moral latéral…
Le rendez-vous du premier tour de l’élection présidentielle est fixé depuis belle lurette, sauf évidemment à Schoelcher en Martinique !
Le valeureux parent appartenant au parti du labeur aura, en récupérant son chérubin ou sa catchopine à 17h30, voire 18h, dernière limite…, l’heureuse nouvelle d’apprendre que vendredi 20 avril à partir de 13h30 (fin du déjeuner) c’est école buissonnière.
Et pourquoi donc alors que la rentrée des vacances de Pâques s’est tout juste fait ce matin ? Tout ça pour cause de préparation des bureaux de vote.
Ceci n’est pas une plaisanterie. C’est la vie et la conception de l’éducation à la française !
Me direz vous qu’il n’y a pas d’autres solutions que :
§ De prendre en otage des enfants qui vont être ballotés au gré des disponibilités des uns et des autres si le ou les parents travaille(nt). Bel exemple de laïcité ! Evidemment l’enfant qui côtoie les bancs du privé n’aura pas ce rab de vacance forcée.
§ De contraindre le(s) parent(s) à trouver in extremis une solution alternative. Parce que ces parents du parti du labeur ont un emploi, ou des impératifs, ou encore des rendez-vous, et peut être des clients qu’il n’est pas question de laisser en plan sous prétexte que la Mairie de Schoelcher apprend ce matin que les écoles accueillent samedi les bureaux de vote.
Trop compliqué d’anticiper. En tout cas à la mairie de Schoelcher, on ne sait pas faire. On ne peut pas simplement installer les bureaux de vote le vendredi à partir de 16h30 après la classe et surtout pas le vendredi soir à partir de 18h après la garderie. Je veux bien savoir pourquoi ? Pas populaire ? Des heures supplémentaires à payer ?
Et qui paiera la facture ? C’est bien plus facile de faire payer le parent qui devra faire garder son bambin. Entre 8 et 10 € l’heure de baby sitting ou 9,22 € à 60 € l’heure de travail du parent qui devra garder lui-même son gamin. Faites le calcul ! Pourront-ils déduire les frais de garderie d’après-repas et d’après midi, indûment versés. Cela sera une autre paire de manche. Ainsi, ajoutée aux jours de grève, aux jours du maire et il y en a eu quelques uns depuis septembre 2011, cette addition est vraiment salée. Qui a dit que l’école est obligatoire et gratuite pour tous ?
Vive la république, vive la france (avec un petit f)
