Décidément, à l’heure l’essence devient un produit de luxe, l’imagination de certains malfaiteurs et autres malotrus en Martinique, par contre, ne connaît pas la crise. Voici leur dernier terrain de jeu : le parking du funérarium de la Joyau à Fort-de-France. Hé oui, pendant que des personnes se rendent à des veillées, ils s’occupent de leurs voitures garées… à leur façon. Pour mieux comprendre cette situation pour le moins surprenante, voici le témoignage de Rachel, une jeune martiniquaise victime de ces malfaiteurs sans scrupules :
« Le dimanche 26 février, ma voiture a été vandalisée alors que j’assistais à une veillée au funérarium de la joyau. Comme j’avais été informée que des voitures avaient été cassées quinze jours auparavant et que les auteurs des faits étaient parvenus à dérober une voiture neuve, je me suis garée en pleine lumière, sur le parking et ai regardé si il n’y avait personne de suspect dans les parages avant de me rendre dans la salle où avait lieu la veillée. Malgré ça à 21h30 on m’a informée que ma voiture avait été cassée ainsi que trois autres véhicules (j’apprendrai plus tard qu’il y en avait dix au total). Les voleurs sont repartis avec un « maigre » butin: une paire de lunettes de marque mais le plus embêtant des trousseaux de clés appartenant à la paroisse où j’effectue des activités (clés des salles, de l’orgue, de placards…).
Lors de ma déposition, l’agent de police m’a informée que depuis quelques semaines ils enregistraient régulièrement des plaintes à ce sujet (quasi quotidiennement). Quand je me suis rendue à l’assurance la personne qui m’a reçue m’a également dit qu’ils recevaient de plus en plus de déclarations de personnes victimes des même méfaits au même endroit.
Le plus contrariant étant pour moi que sans aucune connaissance des auteurs des faits de lourdes franchises s’appliquent et sans facture je ne peux pas me faire indemniser pour les objets volés.
J’ai du mal à comprendre que sur un lieu aussi fréquenté ces personnes arrivent à agir sans se faire repérer et en toute impunité. J’espère que les directeurs du funérarium et la police nationale vont se décider à faire quelque chose pour que cela cesse. »
Le message est lancé, mais surtout vous êtes prévenus.