C’était le tour de l’Amérique du Sud qui, depuis 1978 avec l’Argentine des Généraux, n’avait plus obtenu l’organisation de la plus grande compétition au monde.
L’explosion de joie, la fierté des brésiliens de la rue, l’extase même qui s’est emparée de tout le pays est tempérée par les premières analyses des intellectuels brésiliens, comme Sòcrates, l’ex-capitaine de la Selecao, qui craignent, fort de leur expérience et de leur connaissance du monde et de la société brésilienne, qu’une fois encore les bénéfices, au sens le plus large, de cette fête mondiale ne profitent qu’à la caste des nantis.
Déjà organisateur de la Coupe du monde 1950, le Brésil, cinq fois champion du monde (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002), devient le cinquième pays à accueillir la compétition mondiale de football pour la deuxième fois avec le Mexique (1970 et 1986), la France (1938 et 1998), l'Allemagne (1974 et 2006) et l'Italie (1934 et 1990).